Lune clairvoyante, humidité de l'air à 57% selon mes estimations, bonne hygrométrie du sol. La journée fut parfaite pour assurer les travaux de récolte dans la pépinière de mon clan, le clan Eiyora. Pendant que mes deux soeurs s'atellaient à la multiplication des végétaux, via le bouturage, le greffage, la division de souches et le marcottage, moi , je me retrouvais aux corvées de récolte et de désherbage. Rien de plus ennuyant que cela. En ce qui me concerne, je préfère de loin m'occuper de la multiplication des plants... Cependant, étant le plus âgé, c'est moi qui me tape tout le travail merdique. Cela me consume moralement mais je fais front en affichant un calme que j'ai cultivé très tôt dans mon enfance, avant de cultiver les végétaux... Hunhun. 7h32, journée estivale, mes paupières mouvent vers le haut et exécutent des vas et viens, choqués par la belle lumière offerte par le soleil. Réveille-toi, réveille-toi sale con ! Criait Shayna, l'une de mes deux pestes de soeur. Courtois, conscient de mon rôle de grand frère, de mon devoir de donner une bonne image aux petites, je fais une nouvelle fois face à l'attitude ingrate et nauséeuse de la jeune "adolescente". Je me lève et lui demande ce qui provoque sa colère, sa réponse expéditive : Maman et papa veulent que tu désherbes toute la pépinière et que tu récoltes les plantes médicinales avant 8h30 afin qu'ils puissent aller au marché de Konoha. Je me frotte les yeux, esquisse un sourire puis proclame d'un ton pressé : T'es sérieuse ?! Il faut que je me grouille ! Enfilant ma veste bleue azur, limite proche du pyjama, je délaisse mon petit katana qui resta posé sur l'une des comodes de ma chambre. Tellement pressé, j'en oublie les étapes primordiales ; changer de caleçon, de tee-shirt, me laver, me brosser les dents. C'est ça la vie d'une pépinière, tu ne peux pas délaisser un jour le jardin sacré au risque de te voir perdre un plant, un arbre, toute une saison de plants ! M'activant à grande vitesse vers la sortie de notre petite maison, je croise mon père, tasse en main sortant de la cuisine. C'est à cette heure là que tu te réveille ? S'écriait mon vieux. Son attitude abject me déroute, me dégoute et me démotive. Je fais mine de l'ignorer et pose ma main sur la poignée de la porte de sortie. Je perçois un son strident et agressif. J'exécute les mudras, dos tourné à mon père et le thé se trouvant dans la tasse de celui-ci se mets à "vibrer". Le mouvement crée des ultrasons qui se glissent directement dans l'organe auditive de celui qui les perçoit.
En l'occurence c'était mon père ce jour-là. Il ne restait plus beaucoup de thé dans la tasse de mon père, de ce fait, je ne pus intensifier les ultrasons et se fut mieux ainsi. Les ultrasons provoqués par mon père se retournaient contre lui et il lâcha sa tasse qui vint s'écraser par terre. Qu'est-ce qu'il se passe?! Criait une voix féminine dans la maison, c'était ma mère. Mon père était sur le point de vomir, je fit un mouvement avec mes mains afin de rompre les ultrasons. Désolé papa mais je n'ai fait que rendre la monnaie de ta pièce, je ne t'en veux pas mais s'il te plaît, arrête de me considérer comme un gamin, cette technique n'a plus d'effet sur moi ; furent mes dernières paroles dans cette demeure. Je m'en allais hors du village, à 470M pour être précis, afin de m'occuper de la pépinière. Shaiya, l'une de mes deux soeurs se mit à courir afin de me rattraper. Je me retournais : Que fais-tu là ? La questionnait-je. " Maman a un cadeau pour toi, elle m'a demandé de te l'offrir." dit-elle d'un sourire béa à la limite du niais. Ah bon ? Quoi donc ? ; Ca ! Un sacré coup de pied dans le tibia, merci maman. Crédindiouu ça fait mal, pestait-je. Evidemment la gamine courut avec une vitesse hors du commun, je fis rien pour la rattraper et continua ma route en trottant à cause de ce coup bas porté par cette crapule. 8H36 : Et ben voilà, la récolte est finie ! Je suis déjà sur les rotules et mon père, lui, en pleine forme arrive en ma direction. Bien destiné et décidé à me faire payer mon geste commi plus tôt dans la matinée. Je lui tend les deux caisses en bois remplies de diverses herbes médicinales. Il ne me remercie pas, récupère les caisses et s'en va dans un silence des plus complets. Je soupire et commence à me questionner sur mon indépendance, doit-je quitter la maison familiale et vivre ma propre vie ?
C'est clair que ça pourrait être tentant, pensait-je en étant le dos baissé à arracher les mauvaises herbes et les jeter progressivement dans des caisses entreposées à proximité des lignes de culture du champs. La transpiration apparaît, je sue à grosse goutte et m'asseoit quelques minutes par terre. Et si j'utilisais mes techniques pour m'aider ? Mes parents me l'ont toujours interdit sous prétexte que les cultures n'ont pas la même qualité que fait à la main. Mes soeurs m'observent du haut du cabanon sur l'un des grands Pins qu'abrite notre pépinière. Elles scrutent les moindres mouvements que je fais tout en assurant le bouturage des arbustes. Finalement, je reprends mes activités et continue de le faire "à la main" comme prodigué par mes parents. J'espère que le temps va passer vite. Le ciel devient chargé, signe que la pluie arrive... Hmmm, pas très joyeux tout ça. Je lève les yeux vers le ciel afin de scruter le comportement de la météo. Je pronostique une pluie passagère. 12h35, je ne me suis toujours pas arrêté et la pluie a fini par apparaître. Assurant ainsi l'arrêt de mon travail, du moins partiellement. La pluie refroidit le temps global, l'écart de température entre l'extérieur et le cabanon est important, cela provoque de la buée sur la vitre de la cabane. Ainsi les deux gamines ne peuvent plus voir ce que je fais.. Bon, ça suffit, j'en ai marre ! J'exécute les mudras, j'utilise une technique Doton que j'ai appris très jeune à l'académie : Soulever des particules de terre afin de les projeter sur les ennemis. Bon, je l'ai jamais utilisé en combat de par le peu d'effet qu'elle provoque mais... ça pourrait me servir pour sortir de terre toutes les mauvaises herbes. Chose dite, chose faite, voilà toutes les mauvaises herbes de la pépinière sorties de terre, je n'ai plus qu'à les ramasser ! 19h56 : Fin de journée à la pépinière, la satisfaction est de mise en ce qui me concerne mais mes parents semblent être moins satisfaits. Qu'importe, j'ai fait mon boulot ! Il me reste encore une chose à faire avant de tourner la page de cette journée : Me rendre au quartier secret des forces armées de Konoha afin de m'être tenu au courant de l'avancée des renseignements confidentiels sur une possible attaque envers notre Kage ou pire, notre village dans son ensemble.
Je retrouve l'un de mes coéquipiers de la section défensive de l'armée de Konoha. Je le salue puis le questionne.
Bon et bien, je n'ai pas le choix, je vais devoir surveiller le village toute la nuit en attendant qu'il revienne, ce Zafudé... La nuit apparaît progressivement et la lune se fait très voyante. L'ennui m'emmène dans des rues que je n'avais jamais visité auparavant à Konoha. Des lieux pas très fréquentables... Tu veux un bisou ? s'écriait des jeunes filles en manque d'argent. J'ignorais que la prostitution existait dans un village tel que Konoha. Exaspéré, je continue ma route, éclairé par les pancartes des bars, des restaurants et du célèbre petit resto de ramens. N'ayant pas un grand appétit, j'esquivais les annonces des bruyants cuisiniers : DES BONS RAMENS BIEN CHAUDS PAS CHERS ! Mains dans les poches, je me rends compte que j'ai oublié mon petit katana à la maison. Qu'importe, j'en aurais pas besoin comme à chaque fois que j'éxecute ces missions de rodages. Mon intuition ne m'a jamais trompé et ce soir, je sens que la nuit va être longue de par le calme que je prédis. Le vent commence à souffler, il est 21h29, ça fait 3 fois que je viens de faire le tour du village. A cette allure, je connaitrais le village dans ses moindres recoins. L'ennui m'ammène à suivre un insecte scintillant en dehors du village. Je salue au passage les gardes des portes géantes. J'ignore combien de pas j'ai fait mais je me suis bel et bien éloigné du village et j'ai perdu la trace de l'insecte. Fatigué, je m'accorde une petite sieste contre un arbre. 23H00 et des poussières, le bruit d'un objet métallique me pousse au réveil. Qu'est-ce donc ?
Ai-je bien entendu ? Des gars veulent assasiner l'Hokage ? Discret, je tente de les observer mais dans la nuit c'est très compliqué ! Après avoir obtenu tous les éléments nécessaires pour commencer une attaque, j'attrape un gros caillou par terre le jette sur le groupe de criminels afin de les dispercer. On est repérés ! Criait l'un des gars. 3 des gars s'enfuient, le dernier reste. Nous nous faisons face, au centre d'une plaine vierge après nous être éloignés des bois, la clarté du paysage est déjà plus importante. Le ninja en face de moi est armé lourdement, du moins, il a hérité des armes laissées par ses fuyards de coéquipiers. Katanas, lances, batons et autre, très effrayant en tout cas. Quant à lui, il ne dispose d'aucune arme en main et semble tout aussi calme que moi. Je ne distingue pas la couleur de ses habits, toutefois, ses yeux affichent une lueur de courage. J'observe ses mouvements, je crois qu'il fait de même. Je glisse ma main dans ma sacoche fessière à petite vitesse afin de récupérer un kunaï, aussitôt, le ninja propulse un kunaï explosif en ma direction. Je l'esquive et en attérissant, je me retrouve immobilisé. Il m'immobilise tel un Full Nelson (une prise de catch)
- Ne bouge pas d'un cheveux ou ta mort sera brutale. Murmura le criminel.
J'ignore comment réagir, j'essaie de jouer le jeu du dialogue afin de connaître ses intentions.
- Que fais-tu dans les plaines de Konoha à une heure pareille ? Quelles sont tes intentions ? Tu souhaites t'en prendre à notre vaillant Hokage ? M'exprimait-je en gardant mon calme.
- En effet, j'ai été payée par un dirigeant d'un petit pays pour assassiner votre Kage en échange d'une grande, que dis-je, d'une énorme somme d'argent. C'est pourquoi des crétins comme toi, je n'en veux pas sur ma route.
- Hmm Ok. Mais... Pour commencer, tu ferais peut-être mieux de... *renverse la prise et avec mon kunaï tenu dans ma main gauche, lui assène un coup du tranchant dans le dos* ... m'attaquer toi-même, pas avec un clône.
L'original sort de sa cachette et sourit. J'entends des grincements, des grésillements... Serait-ce de la foudre ? Le clône reste solidifié et le plus étonnant est que de l'électricité émane de celui-ci. Aussi vite soit-il, je ne vis qu'un mouvement des mains de mon adversaire, le kunaï attira la foudre avant que celle-ci ne me touche à l'estomac, je me retrouve projetté à quelques mètres plus loin. Mon adversaire se précipite vers moi, sabre en main et le pointe en direction de mon coeur. Je fais une roulade sur le côté et tente d'exécuter des mudras mais je me retrouve une nouvelle fois projecté par mon adversaire via une technique de Taijutsu. J'atteris bien cette fois-ci mais éprouve une douleur au tibia... Tout ça à cause de ma soeur, bon sang... Je me retrouve en difficulté et conscient du danger, j'active mon sceau de membre des forces armées : Le tatouage implanté sur mon pouce vire au rouge et prévient ainsi tous les membres des sections de l'armée de Konoha de venir à mon aide. Mon adversaire se questionne sur mon attitude puis m'attrape par le col de ma veste.
- Qu'est-ce que tu viens de faire, toi ?! criait-il.
- J'ai appelé de l'aide. Souriait-je.
- Quoi ?! TU OSES T'APPELER NINJA ET TU N'AS PAS LES COUILLES DE TE BATTRE COMME UN HOMME ?!
- Je ne suis pas comme toi, j'ai une famille que j'aime, je n'expose pas ma vie au risque. J'aime ma vie comme elle est et c'est pas un vaut rien comme toi qui va me chang...
Je reçois une droite en pleine poire. Je saigne de l'arcade, du nez et de la lèvre inférieure. Je commence à perdre mon calme mais mon niveau semble être inférieur à ce ninja, je dois me rendre à l'évidence et tenir bon jusqu'à l'arrivée des secours. Décidé à m'achever, il prépare une sorte de Raikiri. Je connais très bien cette technique pour avoir vu mon sensei de l'époque l'utiliser contre des ninjas en mission. Je me relève et concentre également de la foudre dans ma main droite, provoquant ainsi la stupéfaction de mon adversaire. Stressé et pressé par l'annonce de l'arrivée d'autres ninjas de Konoha le fait se précipiter dans son geste et fonce vers moi avec son "Raikiri", je parviens à retenir sa main via la foudre que j'avais concentré dans ma main. Le choc se fait sans appel, les deux pouvoirs de foudre nous séparent et nous projettent loin l'un de l'autre. Je me réceptionne, lui de même, près des armes à côté de lui, dans le but d'en finir vite avec moi, il saisit toutes les armes et les jettent une à une sur moi. Je fais les mudras et élève un mur de terre afin de me protéger. Je dispose de peu de chakra, de par la fatigue de ma journée, je pense pas que je vais tenir longtemps, de plus, j'ai mal au dos de par le désherbage intensif de la journée. Caché par le mur de terre, il en profite pour créer un autre clône de foudre qu'il envoie vers moi à toute vitesse. Celui-ci s'écrase contre mon mur mais je suis touché par l'explosion du choc. La puissance du clône de foudre associé au mur a créer un cratère de plus d'un mètre dans le sol. Au point que j'en entends de l'eau... Une source sous terre... ? Serait-ce un... Oui, peut-être. Mon adversaire crée deux autres clônes et les associe afin de créer une grosse boule de foudre. Je m'en inquiéte, j'ai rarement vu une énergie aussi grande. Je donne l'illusion de ne pas être inquiet, en vérité, je le suis. Je prépare une riposte, m'emparant du sang s'écoulant de mon nez, j'exécute une invocation ; Celle des Tortues : J'invoque mon partenaire de route : Mooby, la tortue géante des forêts abandonnées de Konoha ! D'une taille de 3M, Mooby dispose d'une carapace hors du commun qui m'a protégé à de grandes reprises.
- Dans quelle galère tu t'es encore fouré Keyuchi ? soupirait Mooby.
- Désolé mon pote, j'ai encore été trop bon, j'ai accepté de prendre la relève d'un coéquipier et voilà où j'en suis. Mes réserves de chakra sont limitées, je vais pas pouvoir tenir longtemps, j'en ai déjà dépensé pas mal en t'invoquant, regarde ce qu'il prépare...
- Ahhh oui, c'est embêtant... Mais, ta fatigue te rendrait donc imbécile ? Regarde autour de toi, garde les yeux ouverts, tu peux en finir avec lui et très facilement...
- Que veux-tu dire ? Disait-je, étonné.
- Tu n'entends pas la source d'eau ? Sers en toi.
- Je vois ce que tu veux que je fasse...
Le ninja lève sa main en l'air, il dispose d'une boule de foudre d'une taille énorme dans celle-ci. Il court vers moi en la portant, ses deux clones disparaissent. J'exécute la même combinaison habituelle avec Mooby, il me protège à l'intérieur de sa carapace. La boule de foudre est telle que la carapace de Mooby se fissure afin de se détruire. Mooby se propulse en arrière afin que la boule ne le touche pas plus. Il crie : A TOI DE JOUER KEYUCHI ! ; J'avais déjà exécuté les mudras, mon adversaire allait me tuer via sa puissance monstrueuse, mais le voilà tombé dans mon piège... Il est juste à côté de la petite source d'eau, par conséquent, j'ai pu créer un mouvement avec l'eau qui a produit des ultrasons. Les ultrasons se sont glissés dans l'oreille de mon adversaire puis dans son cerveau, je réceptionne mon adversaire avec un coup de genoux en plein dans l'estomac de celui-ci. La boule disparaissa aussitôt. Mon adversaire s'écroule par terre. Il est sous l'emprise d'un de mes jutsus, la première technique du clan Eiyora : L'immobilisation des mouvements via les ultrasons. J'intensifie les ultrasons afin de provoquer chez lui des vomissements. Progressivement, les ultrasons changent le comportement de ses réactions, il reste allongé par terre, transpire et sa peau commence à changer de couleur. Je relâche l'emprise des ultrasons et pose un genoux à terre. Mooby m'implore d'en finir avec le criminel. J'hésite avant de m'y résoudre. Je concentre de la foudre Raiton de forte intensité, je lève la paume en l'air et propulse toute l'énergie de la foudre dans l'estomac du brigand. Le choc est enorme, la scène est épouvantable, le sang jaillit sur mon visage déjà bien ensanglanté par mon arcade,mon nez et ma lèvre. Je retire ma veste et m'essuie le visage. Je tombe par terre mais je suis très vite rattrapé par mon compagnon endeuillée par la perte de sa carapace.
- T'en a mis du temps à réagir Keyuchi, je te reconnais pas là dessus.
- Pourtant c'était moi. Je suis creuvé, en plus j'ai appelé pour rien des renforts, je vais me faire remonter les bretelles.
- Il serait peut-être temps que tu renonces à la pépinière familiale ou faire un choix entre tes deux activités : Soit tu deviens un ninja à temps complet, ou bien tu restes chez les Eiyora à cultiver des pauvres légumes pour peu d'argent.
- Critique pas le boulot de mes parents, tu sais très bien que j'ai hérité de leur amour pour la pépinière. Je ne peux pas les lâcher, sans prétention, sans moi ils auraient du mal, ils sont plus très jeunes tu sais.
- Oui, mais tu as bien tes petites soeurs non ? Elles peuvent bien s'occuper d'eux.
- Vu comme ça, ça me persuade que je suis bien comme je suis en ce moment... Jamais je ne les laisserais seuls avec elles.
- Hmmpf , t'es têtu... En attendant...
- Oui, je sais, ta carapace, je suis vraiment désolé...
- T'inquiète pas, c'est pas la première fois que je me la casse. Je vais devoir en prendre une nouvelle !
Je me mets à pousser des petits rires moqueurs avant de tomber dans les bras de morphée. J'ignore encore ce qu'il s'est passé entre temps, je me retrouva simplement dans mon lit le lendemain matin. Encore une fois, Shayna vient me réveiller, cette fois-ci avec un sceau d'eau. Qu'importe, c'est pas la première fois qu'elle me fait le coup. Elle s'enfuie. Soudain, à ma fenêtre, apparaît une petite tortue que je connais... J'ouvre la fenêtre et la salue.
- Tiens, salut Laya, que fais-tu ici ? M'exprimait-je en souriant comme d'habitude.
- Bonjour Keyuchi, j'ai un message de Mooby, tiens, voilà sa lettre.
- ***La lisant à haute voix*** Cher Keyuchi , je t'ai ramené chez toi, tu as bien mérité du sommeil, encore une fois : réfléchi bien à ton futur, deviens un ninja à plein temps, tu en a largement le potentiel. Lâche la pépinière et fait toi un nom à Konoha, ne reste plus dans l'ombre.
PS : J'ai trouvé une belle carapace bien solide, tu la verra la prochaine fois qu'on se retrouvera mais... Ne me dérange pas trop tôt, moi aussi je suis fatigué.
; Haha, ce Mooby... Très bien, merci Laya, tu peux disposer.
Laya disparaît dans un nuage de poussière, provoquant ma toux. Prenant le temps de m'habiller et de me laver, cette fois, je croise mon père dans le couloir de la maison et baisse la tête en le voyant. Soudainement, il pose sa main sur mon épaule..
- J'ai appris ce que tu as fait hier soir, via ton copain tortue là... Je suis fier de toi mon fils... Je crois qu'après avoir appris ça, je peux désormais ouvrir les yeux. Je suis désolé que la pépinière ait gaspillée ton temps. Fait ce que tu veux de ta vie, du moment que tu ne tourne pas dans le mauvais côté. Je me répète mais, je suis fier de toi, et ton grand père, Aisemko, l'aurait été aussi s'il était encore de ce monde.
- Merci...Pa-pa..
On s'enlace, l'union entre un père et son fils crée une émotion intense en moi. Jamais j'aurais cru qu'il était capable de montrer une part d'affection envers moi depuis la naissance des gamines... Ma mère, par contre, n'est pas au courant de ce que j'ai fait et par conséquent, reste toujours aussi stricte avec moi. Déterminé en ce jour d'été, je me rends au bureau des forces armées et croise Zafudé. Comme avec mon père ce matin, je pose ma main sur l'épaule de mon coéquipier et lui dit..
- Bon, Zafudé. C'est décidé.. Tu as devant toi, un ninja à temps complet, désormais, tu pourra compter sur ma présence.
- Content de te l'entendre dire, depuis le temps que j'attendais ça ! Héhé, le duo Keyuchi-Zafudé, ça va tout cassé ! Héhé, t'a vu la rime ?
- Euh, ouais, c'est un peu merdique mais ok ! Bon, je voulais juste te dire ça, je sais c'est ridicule de venir juste pour dire un truc aussi bête mais, j'avais besoin de me libérer d'un poids et c'est fait.
Je sors du bureau des forces armées, le coeur remplit d'émotion. Les yeux clairvoyants, l'humidité de l'air est de 32%, l'hygrométrie risque d'être moins bonne, le soleil est au beau fixe, la journée sera parfaite pour se reposer.
Sujet: Percevrez-vous ce son ? 
Jeu 2 Mai - 21:30
