Présentation d'Amaï Terumi

J'apparais comme une femme gracieuse doté d'une beauté voilée par un soupçon de masculinité. En réalité, je ne pense pas être "belle" , je suis ce que les gens disent de moi, c'est très dure d'avoir un avis objectif sur ce à quoi on ressemble, la beauté et l'esthétisme sont tellement subjectifs. Je suis une femme de taille moyenne qui mesure près d'1m69 et une silhouette plutôt fine qui n'a jamais grossit par ailleurs. Je pense ressembler au commun des mortels, je ne suis ni trop belle, ni trop moche, un exemple de normalité selon mes dires.

Mes jambes sont fines et fuselées peut-être un petit trop musclées certainement dû au sport intensif et la constante tentative d'améliorer mes performance en matière de vitesse. Le teint est blanc comme la neige, il faut dire qu'au Pays de l'Eau le soleil se fait très rare. Quand je passe dans la rue, les gens me catalogue beaucoup de jeune femme froide et distante voire très discrète, il est vrai que je ne raconte pas beaucoup ma vie ni même parle beaucoup d'ailleurs. Ma réputation me précède et donne une fausse image de moi au gens, d'une fille dure voire hautaine alors qu'il n'en est rien, oui par contre je suis dure avec les jeunes pousses du clan mais exiger le meilleur pour ma famille est-ce être dure ? Non, je ne le pense pas. En tout cas, je suis loin d'être une femme hautaine.

Un peu plus haut sur mon corps, un ventre proportionnel au reste, c'est à dire plat et blanc. Je n'ai pas une grosse poitrine enfin, je ne la qualifierais pas ainsi. En remontant un peu plus haut, on peut voir mon visage qui lui est aussi (comme le reste du corps), d'un blanc immaculé. Celui-ci se dessine dans des formes arrondies mais pas tout à fait rond. Mes lèvres se présentent sous le couleur vermeille allant très bien avec mon teint presque cadavérique. Sinon, un point assez étonnant de mon physique c'est mes cheveux, à vrai dire, ils sont si clair qu'ils paraissent blancs avec des reflets rosés, c'est une couleur assez atypique pour une femme native du Pays de l'Eau. Je n'attache jamais mes cheveux, je les laisse retomber délicatement en arrière, laissant volontairement ceux-ci cacher un de mes yeux. Parlons de ses yeux, ils sont d'un bleu profond, brillants discrètement comme des saphirs aux reflets d'émeraude. Mon nez descend timidement, il est relativement petit et discret (même si un nez n'est jamais discret). Honnêtement, mon isage est la partie de mon corps que je préfère, je le trouve tout simplement asymétrique mais dans le corps humain absolument rien n'est parfait. Paradoxalement, cette asymétrie fait naître une certaines harmonie dans ces traits, ce qui me plaît particulièrement.

Sinon ma tenue vestimentaire ? Je ne surprendrais personne en disant qu'elle reste standard, aux couleurs de mon village. Une tenue de Jônin plus ou moins simple avec de larges épaulière où est frappé le symbole aux quatre vaguelettes, tout cet ensemble est d'une couleur violette presque terne. A mon cou est attaché en guise de parure mon bandeau ninja et pour finir dans mon dos est attaché un lourd parchemin contenant mon pacte avec les renards. En somme un physique qui s'inscrit dans la norme et discret sans jamais être exubérant.

Passons maintenant à un portrait plus caractériel, en effet le premier abord quand on rencontre une personne c'est son physique, c'est comme si on analysait un emballage de nourriture et se dire "celui là va être bon". Mais dans la seconde partie d'une rencontre, on apprend à apprécier à la personne, à la connaître, enfin de ce que la personne en face veut bien vous dévoiler, on a toujours des désirs ou des pensées enfouies à l'intérieur.

Je jugerais ma personne de discrète, c'est un des points les plus importants. Je ne suis pas du genre à fanfaronner dans les rues du villages pour qu'on me remarque, c'est peut mon côté extrêmement sérieux qui rentre en jeu. Un des points forts de ma personnalité est évidemment la loyauté, en accédant aux titre de chef de clan, j'ai réitéré mon allégeance au Mizukage. En toutes circonstances je reste fidèle à mon supérieur, de là est né un côté assez perfectionniste qui veut toujours bien faire dans son travail. Parfois, je dois l'avouer que je suis assez froide avec les personnes que je ne connais pas, j'ai que faire des relations extérieures telles que l'amitié ou l'amour ... pour moi, le plus important est de poursuivre l’œuvre de ma famille à savoir servir au mieux notre village.

Je n'ai jamais manifesté un intérêt pour le travail d'équipe, j'aime bien être maître de ce que j'entreprends et pour moi une équipe est un poids supplémentaire veillant à ce qu'ils ne meurent pas. En effet, vous l'aurez constaté je suis une femme assez égoïste quand elle est en équipe mais quand on apprend à mieux connaître, je suis une personne totalement différente : douce, attentionnée et aimable voilà ce qui me caractérise quand je suis entourée de mon cercle d'amis (et oui j'en ai quelques uns mais ils ne comptent même pas sur les doigts de main). Parfois, je peux troquer mon sérieux contre une soudaine prise d'humour qui n'est pas toujours efficace puisque que je naturellement dénuée de talent en matière de blagues. Sinon, je prends très à coeur l'éducation au sein de mon clan, pour moi ces jeunes doivent faire preuves de loyauté envers le village comme tous nos ancêtre l'ont fait durant trois-cent années.

L'éducation que j'ai reçu par ma nourrice Emiko et par mon père semi-absent, font ce que je suis actuellement. La loyauté et et le courage m'ont été transmis et il en sera ainsi pour toutes les personnes faisant partie de ce clan. Toutefois, je dis être fermé à l'amour, mais secrètement j'espère, un jour avoir des enfants et jouer le rôle de cette mère que je n'ai pas beaucoup connue ...

Je suis née quelque jour avant les premières neiges au Pays de l'Eau au sein d'une famille réputée du village ninja de la Brume qui d'ailleurs s'étonna de l'apparence pour le moins surprenant de leur bébé. En effet, les caractéristique physique de ma famille était une chevelure de couleur rousse foncé voir très foncé et il s'avérait que la mienne allait dans la couleur opposé, du blanc avec quelques reflet rose. Je fus le premier nouveau né de la branche principale, ainsi ma venue au monde suscita joie et bonheur surtout à mes parents qui étaient soulagés parce que je semblais en bonne santé.

C'est vrai, ma mère avait contracté une maladie encore inconnue qui touchaient les cellules les faisant rentrer en conflit entre elles et cela ne lui laissait malheureusement plus longtemps à vivre. Mon père étant le suppléant du chef de la famille (ma mère en est le chef) était occupé à servir le Mizukage et ma mère passait ses jours à l'hôpital, en fait ma venue au monde ainsi que les jours qui suivirent seront la seule occasion de passer toute une journée avec elle. Malgré ce qu'il lui arrivait elle ne cessa jamais de m'aimer, j'en étais persuadée maintenant avec le recul.

Je grandis, sans l'omniprésence de mes parents, je grandis en compagnie d'une nourrice, c'était pour moi une mère adoptive. Elle était très attentionnée et veillait chaque jour à mon bien-être, avec le temps, je parvins à tisser une véritable histoire d'amitié avec elle, même quand sa tâche se termina avec moi. En effet, Emiko -la nourrice- termina sa tâche quand j'eus mes cinq printemps, j'étais capable de me garder toute seule. L'éducation au sein de ma famille était relativement étrange, on considérait qu'un enfant était autonome quand il avait atteint les cinq ans ... au fond de moi j'avais besoin de cette présence qui imitait à merveille celle de ma mère.

Le temps passait, je ne connaissais que les alentours du domaine familiale et l'immense cour ou s'entraînaient les membres de la famille, chaque jour j'avais le droit au même rituel : un échauffement, un salut, et un duel. Je dois avouer que c'était très amusant de les regarder se taper dessus à longueur de journée, je prenais un véritable plaisir à les regarder. Cette politique d'éducation m'avait permise d'être plus autonome que les enfants de mon âge, et d'ailleurs cela a développé un côté solitaire, en effet je prenais très peu de plaisir à jouer en compagnie de mes cousins ... je savais très bien m'occuper seule, notamment quand le coeur me le disait je faisais les corvée. Étrange pour une fillette seulement âgée de cinq ans ? Mais c'était ma manière à moi de m'occuper, à vrai dire je voulais faire comme Emiko-chan, peut-être qu'en faisant pareil qu'elle, peut-être qu'elle reviendra.

Mon entrée à l'académie ninja se fit vers mes sept ans, l'école n'était pas trop ma passion mais père m'avait dit que c'était important si on voulait entretenir l'image de la famille. Alors, recevant que très peu d'ordres de mon père je m'y exécutai, en effet, je troquais les assiettes et les poubelles contre des manuels très théoriques donnés à l'école, je révisais chaque aspect que comportait cette petite formation, de ce fait j'avais des notes plutôt satisfaisante comme mes cousins d'ailleurs, pour nous dans la famille Terumi, le Ninjutsu (Art Ninja) était très important et c'était également important que la famille s'agrandisse pour augmenter son influence mais bizarrement je suis restée enfant unique.

J'obtins mon diplôme Genin comme tous les jeunes de mon âge à douze ans, de là on me mis dans une équipe composée de deux autres membres, deux autres garçons que je trouvais très lourds voir ennuyeux. Je n'aimais pas le travail d'équipe mais afin de représenter au mieux les couleurs de ma famille il fallait que je fasse avec. Ces deux jeunes garçons se nommaient Hiro et Kazuto, ils aimaient faire les quatre cent coups ensemble et constatant que je me moquais constamment d'eux, ils me mirent à l'écart de leurs jeux. D'ailleurs mon manque de travail d'équipe me valut bien des soucis combien de fois ai-je frôlé la mort parce que j'ai fait ce qu'il me plaisait et que Senseï m'a sauvée in extremis. Après m'avoir sermonnée pendant des heures, je me dis qu'il fallait que je fasse ce qu'il faut sinon la punition infligée par père sera exemplaire. J'aurais tellement aimé que mon père attache plus d'importance à moi qu'a son clan.

Les années passèrent, les missions en équipe s'enchaînaient. J'avais toujours cet avis négatif sur le travail d'équipe mais je m’accommodais bien du rôle qui m'était donné, je servais souvent d'appât et c'était moi qui ouvrait le combat quand il y en avait un. Et j'étais sans nuls doutes des trois, la plus rapide, ce qui me permettait de réussir les mission où il faut attraper des animaux plus rapides qu'un "humain standard". Le moment tant attendu arriva, l'Examen des Chûnin. Et c'était là que ça se corsait, il ne fallait pas que je lésine sur le soutien de mes camarades car les 3/4 des épreuves se faisaient en équipe, et puis de toute façon, ce grade inclut la direction d'une équipe donc il fallait que je perfectionne ce point-ci. L'Examen, fût réussi, je fus l'une des rares à avoir terminé le tournoi finale sous les yeux des politiciens et du Mizukage ce qui me valut le grade de Chûnin ...

Je me détachais de plus en plus de mon équipe originelle préférant prendre sous mon aile les jeunes Genin pour diverses mission et là, bizarrement je me trouvai un intérêt pour le travail d'équipe, recevoir des ordres c'est super, mais en donner c'est mieux ! D'ailleurs ma dureté et mon impassibilité faisait peur à tous ces jeunes ninjas, au moins avec moi, ils ne risquaient pas de voir un monde ninja tout rose tout joli ... oh que non ! Si il y en avait un qui tournait mal il se prenait un kunaï qui manquait sa cible de peu. Enfin rien de méchant ...

Je devins Jônin à l'âge de dix huit ans grâce à une mission de rang A qui se transforma en rang S, en effet cette mission devint capital pour les intérêts du village qui constituait à calmer la rébellion ambiante des civils contre le régime féodal du Pays de l'Eau, mais le problème c'est qu'ils avaient engagé des ninjas mercenaires de haut rang, que des criminels qui firent couler le sang des plus hauts dans leurs pays et villages respectifs, la guerre était presque gagnée d'avance pour eux car , par manque de timing, la quasi-totalité des troupes du Brouillard arrivèrent trop tard sur le champ de bataille, quant à moi, j'avais été envoyé en équipe restreinte jouer le rôle d'éclaireur. C'est vrai mes talents de shinobi à l'époque, allaient plus dans le sens d'un éclaireur espion que de quelqu'un qui fonce dans le tas. Ainsi avec mon équipe restreinte de Chûnin et de Genin nous avions dû faire face à des ninjas beaucoup plus forts que nous, d'ailleurs nous perdîmes beaucoup de vies dans cette équipe. Je m'y sortis de cette panade de justesse car j'avais plus de chakra que les autres Chûnin et plus de maîtrise (éducation et entraînement à la dure du clan Terumi).

Pour me remercier, le Daïmyô et avec l'accord du Mizukage donna un grade supplémentaire aux shinobi qui avaient survécu à cette attaque, de toutes façons, sur dix ninjas, il n'en restait plus que quatre. Ce fut un des plus beau jour de ma courte vie, mais paradoxalement, un des plus tristes. En effet, ma mère n'arrivait plus à faire face à sa maladie qui avançait de jours en jours et succomba à l'hôpital ... ce fut terrible. Même si, elle ne pouvait pas m'élever comme il fallait, elle m'aimait et voulait, comme toute mère, le meilleure pour sa seule fille. Même si je n'avais pas beaucoup eu de relation avec ma mère, j'étais rongée par le remord de n'avoir pas été présente auprès d'elle quand ça allait mal.

De cette tragédie, en découla un silence presque mortuaire de la part de mon père. Il ne parlait à personne, et restait cloîtré dans sa chambre avec l'ombre du souvenir de ma mère en tête. Constatant que mon père n'était plus apte à endosser le rôle de suppléant du chef du clan, le conseil de famille me nomma en tant que Leader à part entière, vu que j'étais l'héritière de la famille. Je n'aimais pas cet aspect de la famille, ils ne savent pas porter le deuil seul mon père, ma tante et moi-même furent affectés par cette perte. A vrai dire, les autres personnes du clan la méprisait parce qu'elle était notre leader mais elle ne servait à rien car elle ne pouvait assumer son rôle, ils la considéraient comme faible ...

Quant à moi, je pris les rennes du clan avec amertume et à contrecœur, j'assumais ce rôle. J'étais sans arrêt en mission et en discussion avec le Mizukage, ce qui a évoqué en moi un profond respect pour notre leader, car, à ce poste j'entrevoyais tout le travail nécessaire à ce grade et qu'il n'était parfois pas facile de diriger et de coordonner toutes les troupes. Ainsi, je devins une femme très loyal prenant son rôle et ses devoirs très a cœur.