L'Eventail s'agite [FB -6 Mois] [Ouvert Uchiha]

Jounin de Konoha Messages : 13 Date d'inscription : 28/05/2013

L'Eventail s'agite

Aigre. Je suis aigre. Pas aigri. Aigre. Aigri, c’est pour les vieux fripées, ou pour les papis grincheux qui râle chaque fois qu’un plus jeune fais quelque chose. Moi je suis trop beau pour être aigri, je suis aigre. Acide et amer. Le pire c’est que je m’en fiche, ça ne m’importe plus. Tout comme ça ne m’importe pas aujourd’hui d’entretenir les apparences, figer un sourire crisper sur mon visage aujourd’hui ça ne m’intéresse. Sans doute suis-je devenue trop acide, trop amer. Trop aigre pour rire. La vie ne m’amuse plus. Mes emmerdent ne me font plus sourire, sans doute parce que cet été j’ai réalisé que cette fois-ci j’avais touché le fond. Et que personne ne me sorte le coup débile du « Tu vas pouvoir rebondir maintenant ! », je suis trop amer pour croire ces conneries, trop acide pour les tolérer quand on me les sort.

J’ai passé un été de merde. C’est seul qualificatif qui puisse coller. Pas de grande mission, de combat épique, ni même de vacances dans les contrés du pays de l’herbe, juste deux mois d’errance comme une SDF entre ces murs bien trop vieux à faire en sorte de ne pas laisser tout le monde s’agiter. Je devrais m’estimer heureux de n’avoir eu à me battre. Gosh ! Merci pas de morale pacifiste, je ne suis pas d’humeur, et je sais pertinemment que c’est avilissant pour un homme de chercher des conflits juste pour avoir un entrainement, de tenir la guerre en adoration pour qu’elle détruise ces faibles. C’est aussi pathétique. Ça aussi je le sais. Points positifs de ces deux mois, la fin de Kaizoku et le vide qu’il a laissé à la tête du clan n’ont pas trop attisé les esprits. Pas sûr que ça, ça soit vraiment positif. Ce qui devait arriver, arriva, on m’a accusé de l’avoir moi-même tué. Je n’ai pas étonné, ni attristé, ça m’a laissée froid. Et aigre. Je n’aimais pas les autres, mais j’aimais l’idée que les gens me pensent assez fort pour avoir tué le chef du clan. Les points négatifs maintenant ? J’ai beau avoir l’esprit libre, mon corps est enchainé, enchainé à cette enceinte froide et épaisse. Foutu genin. Je suis déspérer. Vraiment despérer cette fois-ci, je n’ai même pas pu participer à une seule petite mission depuis 2 mois. Trop insociable. Mais il fallait faire quelque chose, ils n’allaient pas me laisser longtemps comme ça, à refuser de former des apprentis. J’étais Jonin il me fallait mon équipe maintenant, entrainé ces sangs impurs, des membres de ces clans qui se disent égaux à NOUS les Uchiha. Cela me répugnait…

Je leur suis utile, donc bon à garder en vie. Le Hokage dans sa grandeur d’âme m’a permis de rester aux villages quand même alors que mes derniers actes étaient condamnables au plus haut degrés, mais utile. C’était ses mots. Il m’a fait consigner dans l’enceinte Uchiwa, la place des rats, s’était-il empressé de dire. Visiblement il trouvait ça drôle. Moi ça me laissait froid et aigre. Ce fils de pute. J’aurais dû le laisser ce faire tuer.. Une discussion avec Keriu Uzumaki (L’ex Hokage, celui qui régnait avant Mitsunari), et vous comprenez tout de suite que ce type est un chien, qui cessera de vous ronger qu’une fois l’os dénudé. Le clan Uchiha était en ébullition suite à la mort de son chef. Comme prévu il y a eu grand chambardement, réunion machiavélique, projet d’assassinat et tuti quanti. J’ai assisté à toutes ces réunions, seulement au moment d’officialiser les choses j’étais là pour stoppé leurs entrains. J’étais le mieux placé pour ça, depuis les évènements de Juin, la mort de Kayzoku et mon refus de prendre des Genin en charge, j’étais craint et respecté au sein du clan (Bien que très peu aimé). Keriu m’a dit de rester dans mon trou. Il n’a pas confiance en moi, et encore moins en mes talents de ninja. Pour lui je ne suis même pas assez bon pour jouer les boucliers humains. Connard. Je n’aurais pas peur de le faire saigner, je lui collerai des douleurs dont il n’imagine même pas l’existence. Heureusement pour lui, coincé dans ce quartier il était difficile pour moi de mener n’importe quel projet à bien.

Fuyant mon trou humide, j’étais sorti un peu histoire d’arrêter de penser à tout ce qui c’était passer ces derniers mois. J’avais trouvé un bar, remplis d’optimistes ivres. Des naïfs qui ne m’amusaient même pas. Installée au comptoir, je regardais depuis une heure le liquide ambrée que contenait mon verre, sans pour autant le boire. Acide, amer et incapable de vider son verre, je file vraiment un mauvais coton. Ce ne fut que lorsque que je me suis mise à secouer doucement ma tête, comme pour chasser les démons qui m’habitaient, que je remarquais l’éruptif installé à côté de moi. Taiga Atari. Petit con, sadique, et désaxé. L’enflure m’avait jeté torturer alors que Keiru et ses homme me maintenait contre le mur, alors que j’étais affaiblie et désarmé suite à mon combat contre Kaizoku. Connard. Entre temps j’avais eu tout le loisir de ruminer ma vengeance. Si je ne pouvais pas avoir la peau de Keiru, je pouvais au moins m’en prendre à ce morveux. J’avais amassé bon nombre d’informations sur le petit Taiga, grâce notamment à la douce, mais bavarde Calliope, sans parler de son dossier ninja révélateur. Me décidant à vider mon verre cul-sec, j’empoignais presque aussitôt mon sabre - pas deux fois petit trou du cul- me levait et me dirigeait vers la sortit avec un grand sourire acide et amer. Aigre.

Le Genjutsu est un art remarquable, surtout pratiqué par un Uchiha. En un instant, et surtout un regard, le jeune imbécile c’était fait prendre. Il faut avouer que j’étais plutôt doué pour ça, depuis tout petit j’utilisais les illusions. S’il a bien une force que je pouvais m’accorder, c’était celle-là. Croyant qu’une fille magnifique l’appelait à le rejoindre dehors, il me suivi avec un sourire béat. Qu’elle tête de con. Une fois sorti, je me retrouvais face à lui dans les rues désertes du village. Toujours bercé dans son illusion, il me fallut peu de force pour lui enfoncer tranquillement mon épée au plus profond de son cœur. J’avais imaginé ce moment des milliers de fois. Et je dois avouer que dans mes songes procurait beaucoup plus de plaisir que ça. J’étais froid, toujours froid, mon sabre venait de lui ôté la vie mais rien, je ne ressentais rien. Dawn ! Aurais-je fais cela pour rien ? Peut importe, dans tous les cas, il le méritait bien *Poc* Son corps s’affala sur le sol, inerte, à la sortie du bar. Ici, la thèse du combat entre deux hommes ivres paraissait la plus plausible, je savais que mon acte passerait inaperçu.

Aigre. Toujours aussi aigre. Je retournai à mes quartiers, discrètement, comme une ombre oscille entre les briques de cette muraille, je passais le mur d’enceinte. Le pas lourd, chargé de toutes ces peines qui s’accumulait je foulais le sol encore chaud du quartier Uchiha. Intérieurement je pensais.

* Les Senju sont défaient, aujourd’hui il n’en reste plus un seul, on peut dire que l’œuvre de Madara à été accompli au final… Mais si cela était le but, en valait-il toutes ces choses ? Regardez nous… Nous, les Uchiha, réduit au même rang que tous ces clans impurs, parqué comme des singes dans un quartier esseulé alors que c’est la tour de l’Hokage que nous devrions occuper. Au final rien a changé, nous sommes toujours des parias, craint par le pouvoir en place. *

[HRP : J’ai voulu faire un test et ecrire à la première personne]
[HRP : Ceci est un Fb qui se passe 6 mois au moins avant aujourd’hui, pour ceux qui souhaiteraient le rejoindre et les lecteurs un peu perdu j’en explique le contexte. Mitsunari n’est pas encore au pouvoir. C’est encore Keiru Uzumaki. Kaizan à il y a peu déjoué la tentative de Kayzoku (le chef du clan Uchiha de l’époque) d’assassiner cette homme. Suite à cela Kaizan n’as pas voulu révéler cette tentative au monde ninja afin de protéger le clan. L’Hokage décida de faire taire cette affaire et de ne pas faire enfermer Kaizan pour ce meurtre. En contrepartie il consigna ce dernier au quartier Uchiha avec pour mission d’essayer de maintenir l’ordre au sein du clan laissé sans chef à la merci de révolution interne.]

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