Ephéméride des baisers volés || Ayanokoji no Buzen

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Ayanokoji no Buzen

Je suis qui je suis et non pas ce que les autres auraient voulu que je sois.

feat OC Hiliyun

Rêves de Papier Froissé. partie I
Nerveuse petite princesse. Buzen ne le montrait pas vraiment mais le mariage subit de son premier frère aîné ne lui disait rien qui vailles. Non pas que leur cousine Seirin soit une mauvaise personne, bien au contraire elle était ce genre de jeunes absolument irréprochables qui ferait non seulement une épouse docile, mais en plus une mère parfaite. Non ce n'était pas le faut que Seirin devienne officiellement la femme de son frère qui perturbait la jeune princesse du clan, plutôt les circonstances troublantes de ce mariage. Haruka avait du rencontrer sa jeune futur épouse trois fois en tout et pour tout, mais ça non plus ça n'avait rien d'étrange. Seulement le mariage avait été décidé l'avant-veille et organisé pour le jour d'après. Elle soupçonnait son second frère aîné et leur père d'avoir comploté cette union pour éloigner le premier né du centre du pouvoir de la famille.

Dernièrement il y avait eu des soulèvements au sein du clan contre la gouvernance de Ryuzaki et le fait qu'il parlait de déléguer bientôt tout son pouvoir à Hanabusa. L'idée que le second prodige de la famille hérite du pouvoir ne plaisait à personne dans les environs. Non personne. L'affection du plus jeune pour le pouvoir et toute forme de despotisme n'était pas un secret d'état, mais il n'était pas bien regardé. On ne savait que trop bien ce que c'était que d'avoir un dictateur à la tête et pour cause le clan n'avait connu que des chef à forte tendance autocratique depuis sa fondation. Le premier fils était bien plus sage et expérimenté, bien plus apte à la gouvernance que son cadet. Forcément ce genre de constatation n'avait pas plu. Ryuzaki avait réglé le problème avec une campagne de terreur comme il les faisait si bien menaçant femmes et enfant et il n'était pas un secret non-plus qu'il n'avait aucun scrupules à massacrer , sacrifier des membres de sa propre famille.

Ainsi donc les anciens du clan s'étaient réunis et désigné la sage et obéissante petite Seirin comme épouse de ce renégat d'Haruka pour l'éloigner de sa cadette et du cœur du problème. Seirin était une de ces jeunes femmes qui comme Buzen étaient nées pour l'honneur du clan et seulement pour ce dernier. Elle ne connaissait rien d'autre que les préceptes sacro-saints de cette infernale famille et elle ne les transgresserait pour rien au monde. Parfaite donc, elle formaterai le bambin qu'elle donerai à son époux, au moins autant qu'elle l'avait été elle.

Haruka était autant sonné que pouvait l'être sa sœur cadette aussi il était entré dans ses appartements pendant qu'elle s'habillait pour la cérémonie. Elle ne l'avait pas chassé, se souciant peu de sa pudeur. Elle avait demandé à Hanabusa de sortir auparavant mais elle savait qu'Haruka n'avait pas les mêmes intentions que lui aussi elle se laissa sagement faire lorsqu'il entreprit de l'aider à enfiler son vêtement de parade. Ils ne parlèrent pas. Il n'y avait pas besoin de mots, parce qu'il n'y avait rien à dire. Tout deux savaient ce que cette situation improbable signifiait. Leur séparation effective et immédiate. Car Haruka serait emmené loin des quartiers de la branche principale pour vivre pleinement en tant que chef de la seconde branche avec sa femme et son héritier à naître.

Il posa son front contre l'épaule gauche de sa petite sœur qui glissa ses doigts fins dans ses cheveux. Le silence était le seul témoin de la scène et Buzen , crispée se concentrait sur l'agitation extérieure à ses appartements pour que personne ne vienne les déranger. Haruka n'avait pas le droit de se trouver là, de la toucher de la sorte moins encore. Il passa ses mains dans son dos pour la coller un peu plus contre lui. Elle ne rechigna pas et comprit que seul son orgueil de guerrier l’empêchait de pleurer entre ses bras. Haruka n'avait jamais désiré autre chose que garder sa sœur près de lui. Il n'avait pas les même arrières pensées qu'Hanabusa mais il avait toujours sus qu'elle ne serai jamais heureuse dans cette famille. Il avait plusieurs fois pensé à la faire enlever dans leur jeunesse et la faire s'établire ailleurs, renvoyant une fausse dépouille au clan pour qu'on la laisse en paix mais jamais il n'avait eu la marge suffisante d'action pour mettre ses plans à exécution.

Il posa ses lèvres sur celles de sa sœur. Ce n'était pas un baiser d'amant, pas un baiser forcé, il n'était pas avide et ne réclamait rien. Ce n'était pas le baiser d'un homme amoureux, mais un geste tendre pour dire au-revoir, pour signifier toute la tendresse qu'il avait pour elle et combien il regrettait de ne pas pouvoir la sortir de cet endroit. Elle ne le repoussât pas. Parce que ce baiser volé n'avait rien d'incestueux elle l'accepta en silence avant de lui demander de sortir et de se préparer. Il devait apprendre à aimer sa jeune femme. Seirin n'avait pas choisis elle non plus. Il n'avait pas rechigné et il était parti en lui accordant un dernier regard. Par la suite ils ne parleraient plus jamais de ce baisers volé, ce baiser tendresse, ce baiser pêcher d'un homme avant son mariage faisant de sa sœur l'amante adultère et le lieu de toute sa tendresse. C'était immoral et même si c'était dépourvu d'amour réel, tout deux le savaient. Quelque chose qui n'aurait jamais du quitter cette chambre.

Le fit pourtant parce que peu après le mariage le comportement d'Hanabusa changeât subitement. Des secrets de familles profond comme un puits sans font qui ressortaient des promesses faites, des propositions, des incitations...Prise à parti. Coincée entre le fond du couloir et l'aura de colère qui entourait ses deux aînés. La nouvelle du baisers répandue par une dame de compagnie.La colère d'Hanabusa, le déni d'Haruka.

–Vous saviez ? Vous saviez que Père lui avait proposé de vous épouser ? Il a dit qu'il vous laisserait partir avec lui s'il acceptait de faire de vous sa femme et il à refusé ! Parce que c'était un homme bien parait-il mais c'est pire encore ! Il vous embrasse avant son mariage ! Et vous ! Vous petite...petite peste vous le laissez faire ! Une honte ! Un scandale ! Pourquoi lui Buzen ? Moi je ne suis pas marié et si l'occasion se présente je vous épouserai ! Alors pourquoi notre frère !?

Furieux il semblait furieux et peut-être même pire encore. Elle secoua négativement la tête répétant à tue-tête que cela n'avait pas de sens. Pas le moindre et Haruka d’appuyer qu'il était fou. Qu'il n'aimait pas Buzen de cette façon là et d'ailleurs il était anormal que lui pense à elle comme un objet d'amour. Bon dieu mais elle était leur petite sœur ! Ils l'avaient élevée. On avait pas le droit de tomber amoureux de sa propre sœur. Pas le droit et normalement ça ne se faisait pas. Ce n'était pas la première fois qu'ils se disputaient sur le sujet et Haruka commençait à n'en plus pouvoir.
–Il est vrai, et ce n'est pas un secret pour personne, que j'ai en effet à cette époque songé à prendre Buzen pour épouse mais jamais par amour. Je pensais à cela et je me disais que je pourrais la laisser vivre sa vie. Je ne l'aurais jamais touchée, jamais ! Elle aurait pus trouver un homme à aimé et j'aurais demandé le divorce. J'ai envisagé cette solution pour qu'elle soit loin de vous.

Ce fut à Buzen de s'énerver. Hanabusa perdait peu à peu le contrôle de sa colère et la saisit brusquement, avec une violence qui cloua le frère aîné sur place. Buzen elle réagit au quart de tour en comprenant la manœuvre : elle le giffla.

–Il suffit ! J'en ai soupé de vos idioties ! Vraiment soupé ! Haruka-sama vas bientôt être père et il à désormais mieux à faire que se soucier de l'avenir de sa sœur qui , du reste, est parfaitement capable de se débrouiller seule quand à vous Hanabusa-sama...Je vous interdit de lever une fois de plus la main sur moi. Je ne suis plus une petite fille et je jure sur les ancêtres de cette maudite famille que je me défendrais. Et il demeure hors de question que j'épouse aucun de mes frères!

Elle respirait difficilement sous la colère et Haruka ne l'avait pas vu ainsi depuis l'ablation du chakra de Sasame. Il était forcé d'avouer que Buzen était devenue une femme magnifique et que sa colère ne la rendait que plus que captivante. Mais dans ses yeux il voyait bien qu'elle ne croyait absolument pas à ce qu'elle disait. Si le clan décidait qu'elle devait épouser Hanabusa alors elle serai contrainte de le faire et ils n'avaient pas peur des moyens qu'ils fallait employer en cas de refus. Dans un froissements de tissus elle était partie laissant aux deux frères le soins de s'expliquer.

Cela dit une fois son déclencheur personnel hors de sa vue Hanabusa perdait de son panache et avait beaucoup plus de scrupule à lever la voix sur son frère aîné qu'il respectait par dessus tout. Il s'excusa. Parce qu'une fois de plus il avait abordé le tabou en présence d'Haruka. Tabou. Tabou. Tabou. Tabou. Tout était tabou. Mais on l'avait élevé dans ce but précis.
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