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 Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ]

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Sethys Maboroshi
Nukenin de rang S
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Sethys Maboroshi


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Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] Left_bar_bleue1000/1000Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] Empty_bar_bleue  (1000/1000)
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MessageSujet: Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ]   Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] I_icon_minitimeJeu 16 Mai - 15:17





.:I Senteurs de la nuit. I:.



"Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse?
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse?"


Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] 430919mSanstitre


Une pluie diluvienne s’abattait sur la zone, embourbant les chariots multiples qui parsemaient le long de la route détrempée. L’eau glaciale coulait le long de mon visage, glissait dans mes cheveux et se laissait tomber dans mon dos en fines rigoles gelée qui me faisaient frissonner à intervalles réguliers. Je n’aimais pas le froid, mon corps habituée à de fortes chaleurs en raison de mon affinité. Pourtant, j’avais toujours eu ce petit coup de cœur pour âme, cette lueur dans mon regard quand je pénétrais sur ces terres humides au milieu d’une population silencieuse et méfiante. J’aimais cette ambiance lugubre, ces hauts bâtiments de pierres délabrés, des ruines, vestiges d’une gloire passée et désormais oubliée. Je n’étais pas une femme qui aimait le glauque et la misère, je ne me délectais pas du malheur des autres et de la souffrance. Seulement, dans ce genre de lieu, le silence était d’or et la tranquillité reine. Certes, comme l’autorité n’était pas trop représentée, il était plutôt dangereux de se promener le soir dans les ruelles non-éclairées et beaucoup de gangs de malfrats avaient installé leur base en ces lieux, mais pour les shinobis confirmés, c’était synonyme d’entraînements réguliers et originals. Je n’aimais pas particulièrement me battre et, contrairement à ce que l’on croyait de la part d’un nunkenin, je n’étais pas une adepte de la mort gratuite, mais quand je savais ne pas avoir le choix… J’avouais parfois me laisser aller suffisamment pour briser cette image pacifiste dont je m’entourais. Seulement aujourd’hui, si je pouvais me permettre de m’amuser un peu ou du moins, de me détendre, je n’étais pas là pour rigoler.

Voilà deux mois que je traquais une cible qui, en dépit de sa faiblesse, était par contre une petite souris très habile qui savait bien se dissimuler malgré mes talents de senseurs. Malheureusement pour lui, l’avoir aperçu le temps de quelques secondes et son odeur envahissant l’air, je ne l’avais plus lâché depuis. Il savait que sa tête était mise à prix, que de nombreux chasseurs de prime se battaient même entre eux pour être le premier à arriver. Je m’étais fait attaquer plusieurs fois par des nunkenins peu scrupuleux des règles à suivre… Mais j’étais encore là, en bonne santé, et lasse de toute cette mascarade qui me prenait trop de temps. La récompense était alléchante par sa somme rondelette mais les dépenses que m’avait coûté cette traque commençaient à peser et je me mettais même à douter du bénéfice que je pouvais en tirer. J’avais donc décidé de terminer tout cela à Ame et si, dans le pire des cas, il parvenait à s’échapper, je stopperais cette pourchasse ennuyeuse.
Il s’agissait d’un assassin qui aurait apparemment tué des citoyens de Iwa no Sato sur la demande d’un chef de gang voulant s’emparer des terres de nombreux paysans. Pour une fois, sa mort serait un acte héroïque de ma part… Evidemment, je me fichais éperdument des personnes que je devais tuer, mais il était toujours bon pour sa conscience de s’en prendre à des pourritures plutôt qu’à des cibles innocentes s’étant retrouvées dans le collimateur d’un salopard ayant de gros moyens. Expédition punitive, voilà ce dont quoi je me lançais, ce soir…

La nuit commençait à tomber peu à peu. Les yeux fermés, les sons assourdis, les odeurs de la ville m’entouraient tandis que j’avançais tranquillement dans les ruelles, captant les présences des personnes autour de moi qui couraient pour se protéger de l’obscurité et de la tempête qui s’annonçait. Jadis, cette pluie était l’œuvre du grand Rikudou Pein, aujourd’hui, elle n’était plus qu’un caprice de la météo. L’akatsuki… Une organisation si bien huilée qu’il était triste qu’elle ait disparu ainsi. J’aurais rêvé de la connaître et qui sait, d’en faire partie. Peut-être un jour, un nouveau groupe de shinobis verra le jour ? J’espère être encore de ce monde à ce moment-là…
Je suivais l’infime trace laissée par ma cible. Il était passé par ce même chemin il y avait peu et de nouveaux compagnons semblaient l’avoir rejoint entre temps. Je pouvais noter l’odeur de cinq personnes différentes dont celui que je devais tuer. Ce n’était plus qu’une question de temps, désormais…
Ayant opté par un itinéraire aérien, je sautais de toit en toit, savourant la fraicheur de la nuit et la fine bruine qui avait remplacé l’averse précédente. Les vêtements encore trempés, j’avais en revanche beaucoup moins froid et je sentais ma fatigue refluer peu à peu. Avançant lentement mais surement, je finis par assourdir le bruit de mes pas en vue d’une place qui se dessinait face à moi. Ouvrant les yeux, enjambant une dernière ruelle pour me retrouver à l’ombre d’une cheminée en ruine, je me baissai souplement et fixai les silhouettes qui se découpaient au clair de lune en plein milieu de l’espace.

« Ca aura été plus rapide que je ne le pensais … » me dis-je, satisfaite.

Trop loin pour que je ne les entende, une fine aiguille se dessina entre mes doigts au bout de laquelle une mince feuille de métal ondulait au grès du vent. D’un geste précis, je la lançai, sa forme fuselée traversant les airs sans un bruit avant de se ficher silencieusement dans le bois souple d’une poutre humide. Me concentrant, les voix d’en bas vinrent bientôt résonner dans ma tête, captée par mon élément.

… Faire attention, j’ai été suivi… Ils en ont après moi. On a mis un contrat sur ma tête.

Ce n’est pas très grave, ils mourront tous, comme les précédents !

Je n’eus pas besoin d’utiliser ma technique pour entendre leurs rires moqueurs qui s’élevaient dans l’obscurité. Puisqu’ils étaient décidés à rester ensemble, je n’avais guère le choix… Augmenter le nombre de mes victimes n’était pas pour me faire plaisir, mais l’efficacité avant tout.
Me laissant tomber de mon perchoir, j’allais lancer une attaque de masse puis me ravisai. Il était inutile que des ninjas qui passeraient après viennent à connaître l’existence d’une manipulatrice du kinton. Dédaignant alors cette particularité héréditaire, je préférai user du doton et du raiton, affinités bien plus communes dans le monde shinobi.
Me fondant dans le sol jusqu’à être sous leurs pieds, j’attrapai alors les chevilles de deux d’entre eux et les enfonçai sous terre, non pas jusqu’au cou, mais jusqu’à ce que leur bouche soit obstruée par le sol. M’excusant mentalement pour cette mort affreuse, je réapparus dans l’ombre, voyant les trois autres qui n’avaient rien remarqué. Une simple pichenette de mon index et un sembon vint se planter dans la nuque de l’un d’eux. Le second eu moins de chance, la lame de mon katana s’enfonça dans son estomac, grésillant sous le courant électrique qui parcourut alors son corps, son visage se tordant sous la souffrance avant qu’il ne s’affale au sol, secoué de spasmes.
Le dernier chercha à s’enfuir, réflexe naturel, mais comme il s’agissait de ma cible…
Ma lame traça un arc de cercle gracieux dans les airs, étincela lorsqu’elle passa sous la lune et provoquant un chuintement cristallin quand elle revint à mon côté. La tête volant dans les airs, elle atterrit plus loin avec un bruit sourd avant de s’immobiliser, le corps accompagnant cette fin dans une chute précédent un silence complet. Je n’avais pas rengainé. Mes yeux fermés, mon ouïe exacerbée, j’entendais alors les infimes battements d’un cœur inconnu.

« Ennemi ou ami… ? »

Me redressant, j’ouvris alors mes paupières et fixai l’obscurité d’une ruelle à l’opposé de la place, mes yeux gris se plissant légèrement sous la méfiance. Ce n’était pas un être lambda comme un citoyen se retrouvant là au mauvais moment. Ce n’était pas non plus un shinobi de piètre niveau que j’aurais senti arriver à trois kilomètres. J’étais un ninja senseur, mes capacités de perception surpassaient la grande moyenne des shinobis. Que quelqu’un ait pu s’approcher aussi près sans que je m’en aperçoive plus tôt était un exploit en soi que peu pouvaient se permettre de réaliser… Et cette personne-là avait un excellent niveau. Suffisamment pour que je ne prenne pas les choses à la légère dans le cas d’une éventuelle confrontation… Après tout, il pouvait bien s’agir d’un ami de mes victimes ? D’un représentant de la paix qui viendrait m’arrêter ? Ou bien d’un nunkenin malhonnête qui souhaiterait me voler. J’avais vécu suffisamment dans la nature et dans les milieux hostiles pour envisager les pires possibilités, c’était une règle de survie que de ne pas prendre les choses à la légère…

Le silence s’intensifiant encore, puisque rien ne bougeait, je me tournai en face de la source de cette présence et, si je gardais la pointe de ma lame vers le sol, la poigne sur ma garde elle, était ferme. Inutile de provoquer un conflit s’il n’avait pas lieu d’être. Inutile de se retrouver la gorge tranchée s’il valait mieux rester prudent…

Qui êtes-vous.

Ma voix trancha les airs, perça les ténèbres et se répercuta sur les murs abimés des bâtiments nous entourant. Aucune animosité, aucune gentillesse non plus, une simple question qui signifiait plusieurs choses. Je sais que vous êtes là, je reconnais votre niveau, je ne me laisserais pas faire en cas d’agression. Et puis… En étant plus neutre, j’avais aussi bien envie de mettre un visage sur cet inconnu qui semblait aimer se faire désirer.



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MessageSujet: Re: Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ]   Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] I_icon_minitimeVen 17 Mai - 2:09



Akira
Satsuki


-The Price of Freedom-



Un an. Oui, cela fait plus d'un an que l'ange blanc d'Iwa avait quitté son village d'adoption afin d'en apprendre plus sur lui et ses origines. Une année complète à vagabonder entre le pays de la neige et le village d'Ame pour en apprendre plus sur les origines de sa mère ainsi que sur sa naissance. Il ne lui restait plus qu'à aller faire un tour au village de Kiri pour celles de son père. Mais avant cela, il voulait passer une dernière nuit dans le studio que, jadis, sa mère avait loué lors de leurs fugue du pays de la neige. Au cours de cette année, Akira eu le bonheur d'apprendre que ses parents étaient des gens de bien. Qu'il n'avait en aucun cas déserté leurs pays natale pour des crimes odieux envers ces derniers. Le seul crime qu'il avait commis était de tomber amoureux l'un de l'autre. Leurs villages, n'approuvant pas cette romance, n'avait pas voulu laissé l'un, ou l'autre, rejoindre son plus grand amour dans un autre pays tant il était important dans le leur. C'est pourquoi il décidèrent de fuir leurs terres natales afin de se retrouver et fonder une famille.

Comme tout les jours et toutes les nuits de l'année, une pluie torrentiel venait s'échouer sur les grattes ciel et dans les rues de Ame no Kuni. Akira décida de quitter le studio et d'aller se promener dans les rues du village. Il marchait d'une allure assez lente, les gouttes de pluie s'abattaient sur lui par centaine. D'un geste bref, mais délicat, il rabattait sa chevelure trempé en arrière. Les rue d'Ame étaient d'un silence craintif et méfiant. Ce scénario était pourtant habituel dans ce village mais il n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'un village soit aussi mort et dénoué de bonheur. Il n'était pas compliqué d'y faire régner la terreur dans un village où l'autorité n'est guère présente. Cela explique pourquoi les brigands et autres malfrats y avaient élus domicile. Il comprenait donc aisément la terreur habitant les villageois. Akira n'avait pas la moindre crainte mais resta tout de même prudent. Il s’arrêta à l'intersection d'une petite ruelle sombre, il avait put entendre, malgré le vacarme de la pluie, des gémissement qui méritaient d'aller jeter un coup d'oeil. En s'approchant discrètement, il remarqua la présence de deux hommes tenant une femme contre un mur, luttant pour son honneur au péril de sa vie. L'ange blanc s'avança discrètement, sortit une cigarette de sa poche et l'alluma avec un briquet en argent, portant l'emblème d'Iwa. Le bruit qui s'est échappé du briquet, provoqué volontairement par Akira, alarma les deux criminels qui se retournèrent en direction de dernier. La jeune femme, tant qu'à elle, tomba au sol en se revêtant légèrement.

" Casse toi de là avant qu'on te fasse la peau gamin ! lança un des criminels en prenant le soin d’empoigner fièrement un couteau de boucher. C'est pas tes affaires ! Akira tira une bouffé de sa clope et esquissa un léger sourire. Mademoiselle, dirigez vous vers moi. Il tendit le bras en sa direction, n'ayez crainte

La jeune femme, un peu inquiète, ne se fit point prier pour accepter sa demande en se disant qu'elle sera plus en sécurité. Elle courut en sa direction, en se laissant guider par son instinct de survie. Ce qui n'était pas du coup du deuxième criminels qui essaya de la retenir. L'ange blanc disparut dans un éclair, seul une cigarette se trouvait encore dans les airs à cette position et réapparut en cassant le poignet du malfaiteur avant que ce dernier n'eut le temps de la toucher. Le malfaiteur hurla de colère et regarda avec effrois le visage baissé d'Akira se relevait peu à peu, laissant ses pupilles devenir rouge écarlate. Ce regard terrifia ce dernier au point d'en tomber dans les pommes. Celui tenant le couteau se vit peu à peu gagner cet instinct de survie que toute personnes faible se voit gagner en sentant la mort approcher. Les rôles étaient inversé, le chasseur devenait à son tour le gibier. Il trébucha sur les fesses tellement son esprit était affolé, on pouvait entendre son coeur battre à des dizaine de mètres tant son pou s’accélérer. Il tenta de se relever brusquement mais en vain. Une dizaine de papier aussi affûté qu'une lame de rasoir transperça son corps de part et d'autre. D'un geste brusque de la fin, ces même bout de papier couvert de sang venaient empaler l'inconscient. La jeune femme, mouillé jusqu’à l'os, exprima toute sa gratitude à son sauveur en lui baisant la main mais quelque chose d'autre attirait son attention. Il avait repéré plusieurs flux de chakra se déchaînant à quelques lieux d'ici lors de l'activation de son akagan. Sa curiosité pris le dessus et sautilla de toit en toit afin d'aller jeter un oeil la-bas.

Après quelques minutes, il arriva à la source même de ce qu'il avait perçu et ne loupa pas une miette de la prestation plus ou moins impressionnante d'une femme à la chevelure ténébreuse. Alors que cette inconnue tranchait la tête d'un assaillant, Akira bondit de son perchoir et atterrît dans l’embouchure d'une ruelle aussi sombre que la dernière. Il pris soin d'annuler son akagan et marcha en sa direction. Elle remarqua sa présence très rapidement alors qu'il avait pris soin de cacher la puissance de son chakra volontairement. Ce détail n'échappa pas à l'ange blanc, il savait qu'il n'avait pas une personne ordinaire de l'autre coté de cette ruelle, loin de là même. Ce qu'attisa encore plus sa curiosité envers elle et ne put s’empêcher de l'approcher. Une voix douce et somptueuse venait de s'échapper des lèvre de cette sublime créature et raisonnait tel un écho dans mon esprit.

" Qui êtes-vous "

Cette phrase, pourtant si petite, en disait pourtant long. Akira s'approcha de plus en plus près en réduisant le pas.

" Akira... ,d'un ton calme et réfléchit, .... Akira Satsuki et vous ? "

En répondant ainsi, il espérait attiser la curiosité de son interlocuteur. Cette réponse voulait en réalité dire qu'il n'était pas la en ennemi mais qu'il n'était pas naïf non plus au point de baisser sa garde. Il donnait juste la réponse souhaité, rassurant la déesse qui le devançait, sans pour autant laissé paraître autre chose. Mais, des questions lui vinrent à l'esprit, pourquoi avait-elle tué ces hommes ? Qui était-elle ? La suite de la conversation n'allait pas se faire attendre bien longtemps vu la méfiance qui régnait dans l'atmosphère.





Dernière édition par Akira Satsuki le Sam 18 Mai - 1:39, édité 1 fois
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Sethys Maboroshi
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MessageSujet: Re: Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ]   Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] I_icon_minitimeVen 17 Mai - 2:47





.:I Approche. I:.



"Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse?
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse?"


Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] 430919mSanstitre


Quand j’eus posé la question, je me demandai combien de temps j’allais devoir attendre avant d’avoir une éventuelle réponse. Il est de notoriété commune que malheureusement, vos interlocuteurs ne prennent parfois pas la peine de répliquer, vous laissant ainsi dans le brouillard quant au renseignement que vous demandez… Pour ma part et dans le cas présent, j’avais plus de chance que certains. Non seulement j’eus droit à une réponse mais aussi à un visage.
Une silhouette se détacha de l’ombre et mon œil observateur repéra immédiatement la forme indubitablement masculine. Un simple regard et je pus noter la finesse des mouvements, la gestuelle en souplesse et retenant une force appréciable. J’avais un shinobi de valeur en face de moi. De valeur dans ses capacités physiques, du moins… Je ne savais pas ce qu’il était ni s’il était du genre à avoir des principes. En attendant, il portait le bandeau d’Iwa et je savais à l’avance que les ninjas des villages n’aimaient guère les nunkenins. A proprement parlé, je n’étais pas une désertrice puisque je ne venais d’aucune nation, mais je savais à l’avance que les préjugés sur les shinobis errants étaient nombreux et bien souvent peu flatteurs… En ajoutant à cela le fait que j’étais une femme et pour peu qu’il soit un tant soit peu macho comme le sont beaucoup d’hommes de combat, cette situation n’était déjà pas à mon avantage en ce qui concernait la qualité de mon image.

« Mais à quoi bon m’en faire… » Ajoutais-je, amusée de ma propre bêtise.

A la lumière de la lune je pus le voir en détail tandis qu’il s’approchait de moi, sa poitrine se soulevant, prête à expulser l’air qui franchirait le barrage de ses lèvres pour m’apporter une réponse. Il était de taille moyenne, peut-être légèrement plus petit que moi-même s’il était difficile d’évaluer en détail avec aussi peu de lumière. Les cheveux d’un blanc de neige qui contrastait durement avec le sombre des miens, ses yeux oscillaient entre le rose et l’ambre sur un regard confiant. Des tatouages semblaient se dessiner sur une partie de son visage, descendant sans doute plus bas encore, mais encore une fois je ne pus voir en détail à cause de l’obscurité. Il devait avoir mon âge et c’était le genre d’homme que les femmes regardent avec convoitise. Le genre d’homme qui attire l’attention par une prestance naturelle et un charme qui ne laisse pas indifférent. Je n’étais pas suffisamment insensible pour ne pas m’en rendre compte et il était vrai qu’il était plaisant à regarder. En revanche, je n’avais jamais connu le confort d’un village, ces moments inutiles dans lesquels on peut se permettre de glousser avec des amis en racontant tout et n’importe quoi. J’appréciais la beauté, j’aimais l’art et les merveilles de la nature. Mais j’avais toujours eu trop à faire pour m’accorder le privilège de me laisser duper par ces cadeaux empoisonnés… Le cœur est fragile, il faut en prendre soin. Le renforcer, l’agrandir. Et le défendre.

Akira Satsuki. Et vous ?

Je retins un sourire. Savoir son nom et son prénom ne m’avançait pas à grand-chose puisque je n’avais jamais entendu parler de lui mais j’étais tout de même agréablement étonnée de voir qu’il s’agissait là d’une personne civilisée. Même moi je ne donnais pas toujours mon identité lorsqu’on me la demandait… Et s’il ne mentait pas, j’étais ravie d’être tombée sur une personne spontanée. Pourtant… Je n’étais pas spécialement douée pour les échanges relationnels. Je n’avais jamais pris le temps de me construire une liste d’amis et dans tous les cas, ma nature de voyageuse m’empêchait ce genre d’activités qui exigeaient une certaine stabilité. Mentale comme physique, d’ailleurs.
Desserrant la prise de mon arme bien que je gardai ma main dessus, j’hochai alors légèrement la tête pour le saluer avant de répondre, adoptant une voix plus calme et moins tranchante que celle que j’avais utilisée pour l’apostropher, une seconde auparavant.

Enchantée... Sethys Maboroshi.

Le silence nous entoura à nouveau mais sans la lourdeur habituelle. Bien que nous gardions une attitude correcte, nous savions tous les deux que nous étions en train de nous analyser, nous interrogeant sur la nature de l’autre, ses capacités, son caractère et sa façon de penser. Je ne savais que penser de lui pour le moment, ne le connaissant pas assez. Peut-être même que je ne le connaitrais pas du tout, d’ailleurs… Ce n’était pas un simple échange de noms qui en apprenait beaucoup. Je pouvais tout de même noter la qualité de ses vêtements, sa posture, l’aura qu’il dégageait ainsi que la courtoisie dont il avait fait preuve. Cela me changeait beaucoup des rustres que je pouvais côtoyer lorsque j’effectuais des missions…
Puis je me rappelais alors la scène dans laquelle nous nous trouvions. Une tête se trouvait sous le préau d’un des bâtiments, un corps encore fumant était non loin de moi et derrière lui, on pouvait voir un autre cadavre avec cette fine aiguille plantée dans sa nuque. Heureusement que les deux autres étaient morts sous terre, ça enlevait déjà un certain poids à cette situation morbide. Comme je l’ai dit, je n’aime pas particulièrement donner la mort alors quand je le fais, je préfère que ça reste discret… Pour l’anonymat, on repassera.

Navrée de vous faire assister à cela. Dis-je alors, indiquant vaguement les cadavres autour de nous. Les rues ne sont pas sures, le soir… J’ai eu un léger différent…

« … Causé par moi, mais ça, je peux m’abstenir de le dire… » Terminais-je silencieusement.

Une excuse assez vague mais tout à fait crédible. Evidemment, vu la facilité avec laquelle j’avais battu ces pseudo-agresseurs, on pouvait aussi se demander pourquoi je ne les avais pas tout simplement neutralisé mais je pouvais aussi avoir tout simplement eu envie de m’en débarrasser en tant que défenseuse de la justice… Une excuse toute aussi bancale que la première mais qui tenait la route. D’un autre côté, je ne voyais pas en quoi un shinobi du village d’Iwa pouvait me demander des comptes sur mes actes… Mais puisque je n’affichais aucun bandeau, il pouvait aussi tout simplement se dire que j’avais trahi mon ancienne nation. Mais quelle nation ? Voilà ce que j’exécrais dans ces endroits… Cette obligation d’appartenir à quelqu’un, ces ordres qui nous tombent dessus, cette fatalité d’être obligé de servir les mêmes idéaux, qu’ils nous plaisent ou pas, jusqu’à la fin de ses jours. La vie était déjà une fatalité en elle-même, la mort aussi… Même ceux qui avaient voulu la combattre avaient fini par perdre. Kabuto Yakushi, Madara Uchiwa… Alors autant essayer d’être le plus libre possible. Mais à quoi bon tenter de partager ce genre d’avis avec un shinobi en règle comme celui qui se trouvait face à moi ? Il ne me comprendrait pas. Et je ne lui en voulais pas, il possédait tout simplement une vision différente de la mienne… Alors quitte à poser des questions, autant aborder un terrain plus agréable que la confrontation idéologique…

Je ne voudrais pas me montrer indiscrète…

« … Même si je le suis rien qu’en disant cette phrase… »

… Mais je suis assez étonnée de voir un représentant de la nation de la roche dans un coin comme celui-ci.

Après tout, Ame était le repaire des malfrats, des gangs peu recommandables et des pires voleurs de l’espèce humaine. Le taux d’agression était élevé, le nombre de meurtre devenu banal et je ne parlais pas des femmes et des enfants qui étaient obligés de se déplacer armés. Bien que ça soit parfois malheureusement efficace dans certaines occasions… La vie était cruelle. Autant se montrer aussi cruel avec elle en retour avant de tirer la révérence…



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MessageSujet: Re: Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ]   Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] I_icon_minitimeSam 18 Mai - 4:29



Akira
Satsuki


    Une première approche vers l'inconnue reste toujours délicat, aussi bien dans le point de vue social que professionnel. Ça va de soit, l’être humain à tendance à se focaliser sur ce qu'il connait, ou sait déjà faire, quitte à sombrer dans l'inculte et le renfermement, ne voulant pas se risquer à d’éventuel échec vers l'adversité. Akira a était confronté la majeur partie de sa vie à ce phénomène, mais pas de son propre chef. Les autres se fermaient à lui, dans son plus jeune age, lui qui avait tellement besoin d’être accepté pour ce qu'il était et non pas être juger à tord. En grandissant, Akira mûrît bien plus vite que les personnes de son age et avait un idéal bien précis. Cet idéal ne put qu’être de plus en plus confirmé quand il apprit lors de ses aller-retour, entre le pays de la neige et celui de la pluie, la raison pour laquelle ses parents avaient été assassiné, ainsi que les raisons pour lesquelles ils avaient quitté leurs villages respectif. Mais quel était cet idéal ? Un idéal bien précis, celui d'unir tout les pays en une seule et même nation, afin de pouvoir vivre et de circuler comme bon nous semble sans avoir à en informer quiconque. Non, il n'était pas un dictateur ou un fou allié en manque de pouvoir ayant l'envie de soulager son égo. C'est surement cet idéal qui le rendait si puissant. Les rêves nous font faire des choses qu'on croyait impossible. Ce rêve allait devenir la plus grande force d'Akira. Au fil des années, il put apprendre l'histoire des anciens pays et leurs conflit. Toujours en manque de pouvoir et cherchant à acquérir le plus de pouvoir que l'autre. Il fallait que cela cesse.

    * Les hommes... les hommes sont bien faible et sans défenses naturelles, tout ce qu'ils savent faire c'est pleurniché et pourtant c'est eux qui domine le monde tel qu'il est aujourd'hui, ils en sont les maîtres. Pourquoi ? Tu as surement une idée concernant cette question cruciale, n’est ce pas ?.... Les hommes sont cruels ! C'est la vérité, depuis toujours les hommes veulent dominer les êtres qui vivent sur cette terre. Ils y sont parvenu car aujourd'hui, ils connaissent la prospérité, mais ce n'est pas grâce a des sentiments élevé. Non, ce n'est surement pas l'amour qui a dicté leurs pas.... *

    Cette phrase avait été dites par le défunt maître d'Akira, il y a bien des années. Avec le temps, Akira compris tout le sens de cette phrase. Yahiko, Nagato, Konan... Oui, ces personnages dit criminels, en réalité en étaient rien. Ils avaient raison sur toute la ligne. seulement une pourriture du nom d'Obito avait gâcher le rêve qu'ils avaient tenté d'accomplir en leurs bassinant de beaux discours. La solution d'Obito concernant une illusion éternel ? Akira la comprenait, mais ne la tolérait pas. Un monde dénoué de sentiment serait bien trop vide. La solution se trouvait ailleurs et il avait bel et bien une idée en tête. Mais elle était infaisable pour le moment. Il savait cependant une chose, il lui faudrait dans l'avenir des personnes sur qui compter avec qui il pourra créer cet idéal. Un monde en paix et libre. Bien entendu, la plupart des autres pays le verrait comme une menace mais ce ne serait pas son attention. Si un terrain d'entente pourrait être établie, tant mieux, sinon, la force ne serait pas de trop pour l'accomplissement de ce rêve où tout le monde jouirait d'une liberté et d'un bonheur sans égal. Akira était près a jouer ce rôle de messie. Et reprendrait la où Pain avait échouer. Oui, c'était inévitable.

    L'ange blanc d'Iwa avançait à pas lent vers l'inconnue. Elle dégageait une froideur extrême mais était pourtant si belle. Plus la distance rapetissait, plus sa silhouette et son physique se faisaient visible. Laissant apparaître la finesse de ses courbes et la beauté de son visage marquaient l'esprit d'Akira à tout jamais. Des yeux rivalisant avec le plus précieux des saphirs envoûta l'Iwajin. Malgré la froideur qu'elle dégageait, il vit en elle une sorte de protection, cette femme là devait avoir un passé douloureux et avait sans doute connue des souffrance semblable à celle d'Akira. L'obscurité de la nuit donnait un coté mystérieux à cette rencontre dans un endroit dès plus morbide, certes.
    Il observait la sublime posture de cette créature en oubliant presque les cadavres gisant dans une marre de sang. L'étreinte sur son épée se relâcha, preuve qu'il l'avait quelque peu rassuré en ayant abordé une approche assez lente. Il avait une envie irrésistible de connaitre cette femme. Mais une question lui vint à l'esprit après avoir retrouvé toute sa tête. Que venait-il de se passer ici concrètement ? Se serait-elle défendu ? Ou avait-elle provoqué ce carnage ? Quoi qu'il en soit, il n'allait surement pas connaitre la vérité concernant ses actes et elle avait surement d'ordre à recevoir de personne. Ayant examiner les cadavres discrètement, il remarqua plusieurs signes prouvant que ces derniers étaient loin d’être de bons samaritain. Mais, cependant, un autre détail n'échappa pas à l'oeil aviser de l'ange blanc, le manque de bandeau indiquant l'appartenance à un village caché. C'était étonnant vu le nombre de cadavre qu'il y avait, cette belle inconnue avait l'air d'avoir un niveau plus élevé qu'il ne le pensait.
    Il plongea son regard dans le sien et elle répondit d'un hochement de la tête, le saluant. Elle laissa quelques mots s'échapper de la douceur de ses lèvres afin d'accompagner son hochement de tête.

    Enchantée... Sethys Maboroshi.

    Sethys... Ce nom se gravait tel une lame sur le tronc d'un arbre dans la mémoire de l'ange blanc. Les présentations étaient faites mais le plus dur étaient encore à venir. Il la contempla d'avantage et l'idée quelle soit une shinobi solitaire ne s'écartait guère. Et c'était parfaitement ce qu'Akira recherchait, une shinobi libre comme le vent. Elle pourrait surement être une alliée de choix à ses cotés pour parfaire l'idée qu'il a du monde. Même si il n'accordait pas facilement sa confiance, il savait qu'il ne pouvait pas accomplir son objectif sans l'aide de personne. Elle enchaîna la conversation presque instantanément.

    Navrée de vous faire assister à cela. Dit-elle alors, indiquant vaguement les cadavres autour de nous. Les rues ne sont pas sures, le soir… J’ai eu un léger différent…

    Ce besoin de se justifier, il était pas dupe et avait compris qu'elle avait ouvert les hostilité précédemment mais ne fit comme si de rien était. Et si vraiment cela aurait été le cas, elle les aurait simplement mit hors d'état de nuire. Dernier signe qui la trompa, aucune marque de débattement n'étaient à déplorer, c'était un travail de pro. Il ne chercha pas plus loin, elle avait certainement une bonne raison de porter atteinte à leurs vies. Elle devait surement me comparer à la plupart des shinobis peuplant ce monde se laissant dicter leurs codes de conduites et avançant naïvement. Mais ce n'était pas le cas. Cherchait-elle quelqu'un à qui se confier ? Peut-être avait-elle besoin d'avoir un nouveau but pour lequel il serait bon de se battre ? Il allait pas tarder à le savoir, c'était certain. Mais quand ? Il était désormais à moins de cinq mètre d'elle.

    Je ne voudrais pas me montrer indiscrète… Mais je suis assez étonnée de voir un représentant de la nation de la roche dans un coin comme celui-ci.

    Cette jeune femme, qui pourtant, était de nature plus froide aux premiers abords, enchaîna peu à peu la conversation et laissa sa curiosité prendre le dessus concernant l'endroit où se situait Akira.

    Disons que j'avais besoin de renouer avec mon passé... Et qu'Ame no Kuni y joue un grand rôle

    Il lui répondit la seconde qui suivait en employant un ton plus ou moins calme. Il ne voulait pas entrer dans les détails pour le moment, ne sachant pas à qui il avait à faire. Il dissimula parfaitement l'attirance qu'il éprouvait pour Sethys, laissant aucune faiblesse lui parvenir.

    Tu n'aie pas allée de main morte... Dit-il en regardant la tète roulant au pied du mur... D'ou viens-tu ? Si ma question n'est pas indiscrète bien-sur

    Cette question voulait dire beaucoup de chose mais ce n'était en aucun cas pour la mettre mal à l'aise ou la braquer. Non, il voulait juste en apprendre d'avantage sur elle.

    Visiblement... Tu ne viens pas d'ici... et tu n'appartient à aucune des cinq grandes puissances

    Une vent glacial se levait peu à peu. Si ils ne voulaient pas attraper froid, ils devaient trouver un abris. Ne serait-ce que pour s'abriter de la pluie torrentiel et avec les corps gisant dans leurs sangs. Il valait mieux pour cette femme de s'écarter un peu de cette scène d'horreur avant qu'on ne la remarque ici, l'épée couverte de sang.








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Sethys Maboroshi
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Fiche ninja
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Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] Left_bar_bleue1000/1000Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] Empty_bar_bleue  (1000/1000)
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MessageSujet: Re: Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ]   Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] I_icon_minitimeDim 19 Mai - 17:06





.:I Echange nocturne. I:.



"Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse?
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse?"


Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] 430919mSanstitre


« Tu ne me crois pas, Akira Satsuki… »

Telle fut la première pensée qui me vint à l’esprit quand j’expliquai vaguement pourquoi la scène nous entourant était ainsi. Un ninja de faible niveau ne se serait même pas posé la question, il y aurait vu une simple défense et aurait approuvé mes dires. Pour que l’on arrive à sentir mes capacités au point de deviner qu’il y avait de fortes chances que je sois celle qui ait lancé les premières hostilités, c’est que l’on possédait suffisamment d’expérience pour se le permettre. Je ne me trompais donc pas quand j’affirmais que j’étais tombée sur un shinobi de valeur. Intéressant.
J’avais relâché ma prise sur mon arme mais quand je le vis s’avancer à nouveau vers moi, je maintins ma méfiance bien que mon visage continuait d’afficher un air impassible. Néanmoins, maintenant qu’il se trouvait au centre de la place, je pouvais l’observer sans difficulté, ses cheveux couleur de neige reflétant la lumière nacrée de la lune. Au fond, nous étions diamétralement opposés dans nos physiques. S’il exhalait une pureté lumineuse, on m’avait bien souvent dit que moi, en revanche, je respirais l’obscurité et la froideur. Pourtant, de nous deux, je n’étais pas certaine de savoir qui était le plus innocent… Et quelque chose me soufflait que la beauté qu’il affichait n’était qu’une apparence destinée à leurrer les esprits faibles. Après, peut-être étais-je trop méfiante… Les personnes belles avaient droit d’être des gens bien, se montrer aussi fermer en pensant le contraire était paradoxal avec ma nature de nunkenin voyageuse.

Sa voix s’éleva alors, me coupant dans mes pensées. Répondant aussi vaguement que j’avais justifié l’état de la scène, je retins un nouveau sourire et me contentai d’hocher légèrement la tête en signe d’acquiescement. Nous arborions des attitudes confiantes avec une certaine nonchalance, mais nos mots trahissaient la prudence avec laquelle nous nous exprimions.
Ainsi il souhaitait renouer avec son passé ? Avait-il vécu ici ? Ce n’était guère le genre de choses dont on se vantait lorsque l’on faisait partie d’une nation en tant que citoyen… Ce n’était pas une fierté d’avoir passé du temps à Ame no Sato, expérience bien souvent mêlée à la sauvagerie et le manque de principes. Enfin… Peut-être que cela prouvait qu’il était ouvert d’esprit malgré son appartenance à un village aux règles et au code bien strictes.
Il reprit à nouveau la parole, le tutoiement apparaissant et fusant alors naturellement, marquant une rupture d’un barrage de distance. Cela rendait la discussion plus fluide, moins formelle, mais j’avais suffisamment vécu pour ne pas baisser ma garde pour autant. Commentant ma prestation sobrement, j’haussai légèrement un sourcil pour justifier ce carnage et me tus jusqu’à la fin de sa question qui ne tarda pas à tomber. Je n’étais pas étonnée… Sans signe distinct apparent, sans bandeau et armée, j’avais de quoi attirer l’attention des shinobis dits « civilisés ».

« Et que dirais-tu si je m’amusais à sortir que j’étais une traitresse d’Iwa… ? » Me dis-je, me sentant d’humeur joueuse.

Le bruit sourd que fit la tête tranchée en achevant sa course contre un mur me ramena à la réalité et il poursuivit, confirmant pour lui-même que je ne venais pas d’ici. En réalité, je ne venais de nul-part… Apparemment, j’aurais vu le jour non loin de la nation de la pluie mais mon clan n’avait jamais décidé de se poser sur la durée à un endroit fixe. Certains Maboroshi intégraient les villages en tant que commerçants ou bien dans leur armée grâce à leurs facultés naturelles pour le Kinton mais rares étaient ces derniers. La majorité des guerriers de ma tribu avaient préféré continuer leur vie de nomade… Et désormais, il n’en restait plus qu’un, votre humble serviteur. Encore que… Qui sait, peut-être, et même sans doute, que de la famille éloignée était encore installée dans certaines nations ? Mais je n’avais jamais ressenti l’envie d’aller leur rencontre. Malgré l’esprit de solidarité qui nous habita jadis, désormais, seul l’individualisme est l’un des meilleurs moyens de défense d’un nunkenin… J’avais beaucoup de principes, mais j’avais bien souvent appris à quel point il était facile de trahir et de manipuler. A mes frais, parfois… Je n’étais pas assez prétentieuse pour dire que rien ne m’avait atteint. J’en avais bavé longtemps avant de comprendre qu’il valait mieux garder certaines choses pour soi… Mais je pouvais me vanter d’avoir évité certaines catastrophes en agissant… Avant que les choses ne dérapent.

… Tu n’appartiens à aucune des cinq grandes puissances.

« Bien réfléchi, Akira Satsuki… »

Le vent se leva alors, charriant dans nos visages multiples gouttes d’eau qui s’étaient posées sur les toits. Amenant une main à mon visage, j’essuyai négligemment ma joue, gardant un œil fixé sur lui. Sentant son regard sur moi avant de s’attarder brièvement sur mon arme, je compris que je n’étais pas très discrète en cas d’interruption. Traçant un vif arc de cercle dans les airs qui expulsa le fluide vital contre un mur, je la rengainai dans son fourreau dans le même mouvement avant de poser ma main sur ma hanche. Le silence s’étant installé suffisamment de temps pour que je doive répondre, j’inspirai silencieusement et pris à nouveau la parole, sereine.

Je ne viens de nulle part. Expliquais-je alors. Si la question est de savoir si je suis ce que vous, citoyens, nommez une nunkenin, je peux répondre oui et non. Oui car je n’appartiens à aucune nation, comme tu viens de le dire, et non car je n’en ai trahi aucune non plus. On pourrait dire que… Aux yeux de vos lois, je n’existe pas. Ce qui est très bien comme ça, à vrai dire…

Certains ninjas étaient outrés que des combattants libres arpentent le monde et vivent de contrats souvent louches et peu recommandables. Pour ma part, j’étais choquée de constater qu’autant de personnes préféraient s’enfermer dans les lois et des hiérarchies dictées par d’autres personne. Le libre arbitre…. Un trésor difficile à garder, mais sans doute le plus important qu’il y ait. Obéir à des ordres était une forme de soumission… Evidemment, même en tant que nunkenin, lorsque l’on tombait sur plus fort que soi, il arrivait d’être obligé de ployer. J’avais déjà eu du mal à mes débuts lorsque cela m’arrivait, alors me placer volontairement dans cette situation m’était impensable… Et pourtant, j’avais déjà collaboré discrètement avec des hauts dirigeants pour des tâches qu’ils ne pouvaient pas confier à leurs ninjas. Comme quoi, la vie était bien ironique…
Posant à nouveau mon regard sur lui, un mince sourire étira mes lèvres avant que je ne rajoute une phrase.

Peut-être te sentais-tu obligés de vérifier que je n’étais pas une ancienne citoyenne d’Iwa ? Remarquais-je, amusée. Je n’ai aucune preuve si ce n’est celle que je ne figure pas dans vos dossiers… Mais comme tu ne les as sans doute pas sous la main, seule ma parole devra compter. Un bien maigre poids, j’en conviens…

Ca ne changeait pas le fait que certains ninjas se sentaient obligés de combattre tous les nunkenins ou bien de les forcer à les intégrer dans les rangs. Dans ce cas-là, je ne le sentais pas aussi borné et fermé d’esprit pour tenter un truc pareil. Dans le cas contraire, cela aurait fait un moment qu’il serait passé à l’attaque… Encore que, peut-être prenait-il son temps et était-il plus joueur que je ne l’étais ? Ce n’était pas pour me déplaire… Bien que cela amenait dans le même temps des risques. Mais la vie est faite ainsi, il faut des difficultés pour être satisfait.
Puisque nous en étions seulement au stade de la discussion, autant ne pas bousculer les choses avec des suppositions infondées…

Je ne savais pas que les ninjas avaient le droit de sortir de leur nation comme bon leur semble. Repris-je alors. T’es-tu lancé dans une grande escapade ou est-ce un simple voyage pour s’aérer la tête et quitter l’ambiance bien organisée de ta nation, Akira-san ? Etonnant que de choisir une destination comme celle-ci… Ce n’est pas la plus reposante, ni la plus belle.

Qui sait, peut-être était-il tout simplement en mission de façon incognito et il camouflait cela derrière une escapade factice. Je n’étais pas là pour l’en empêcher et je n’étais de toute évidence pas sa cible. En revanche, je me demandais bien quelles étaient ses capacités… Se reflétaient-elles avec la pureté de son apparence ou étaient-elles aussi sombre qu’il semblait lumineux ?



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MessageSujet: Re: Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ]   Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris. [FB - 1 an // Akira ] I_icon_minitimeMar 21 Mai - 18:22



Akira
Satsuki


-A new world-



    Le pouvoir des mots.Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains d'entre eux sont comme des balles de fusils. D'autres des notes de violon et embellissent notre esprit un instant... Certains sont capables de faire fondre le glacier qui entoure notre cœur, il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires et que nous ne sommes peut-être ni vivant, ni mort. Le pouvoir des mots est probablement le plus apte à faire raisonner le plus entêté d'entres nous, mais rajouter à ça des preuves concrètes comme des actes, cela leurs donnes un autre sens, ou plutôt une preuve de ce que l'on avance. Akira avait compris cela, il n'était pas du genre à faire des promesses sans pour autant les honorer, non, loin de là. Mais Sethys venait de lui apporter certaines preuve concernant sa forme de liberté. Il esquissa un sourire machiavélique dans son esprit. Venait-il de se trouver une compagne pour mener à bien ses projets futur; concernant ce monde divisé et dicté par des lois ? Il semblerait, en effet. Mais comment la convaincre ? Lui qui venait d'une des cinq grandes nation ? Il était vrai que les doutes de la jeune femme pouvaient être normal après tout. Cependant, il ne fallait pas oublier un détail, d'après bien des personnes le physique des personnes pouvaient jouer en leurs faveur. Akira faisait partit de cela, de ces personnes aux physiques avantageux auquel il était difficile de refuser quoi que se soit. Il plongea sont regard dans celui de Sethys, qui, d'un arc de cercle fit virevolter le fluide vitale qui coulait le long de sa lame. Elle avait compris pourquoi Akira regardait son épée. Visiblement, ces deux là s'était bien trouvé. Le destin est une chose mystérieuse. Il venait de réunir deux personnes au présent bien différent mais pourtant ayant le même but. Akira avait compris Sethys bien plus qu'elle ne le pensait. Elle allait être bouche bée concernant les attentions d'Akira, elle qui le croyait si attaché que ça à un monde vivant dans le mensonge parce qu'il était orné par un bandeau signifiant son appartenance.
    Pourtant, tout le monde le sait, l'habit ne fait pas le moine. Si il était surnommé l'ange blanc, ce n'était pas par hasard. Tel un ange descendu du ciel, il avait le pouvoir de donner espoir aux gens. Tel un ange venu sauver les habitant de ce monde, il comptait guider les siens dans une paix durable ainsi qu'une liberté jamais trouvé auparavant. Serait-il le nouveau dieu de ce monde ? Personnes n'était apte à savoir cela... Pour le moment !
    Mais une chose était sur, il ne faisait pas ça pour le pouvoir. Non. Si certaine personnes le considéreraient comme le sauveur ou le dieu de ce monde, qu'il en soit ainsi. Mais en aucun cas, il dictera une forme quelquonc de dictature. Ceux se trouvant sur son chemin n'approuvant pas une tel réalité, seront pour lui une entrave à la liberté et au bonheur. Il n'hésitera pas à éliminé ces rabat-joie.


    * Aujourd'hui, les mots démocratie, liberté et égalité ne servent qu'a duper les peuples. Je ne veux ni conquérir, ni diriger personnes, je voudrais aider tout le monde dans la manière du possible. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi fait. Nous voulons donner notre bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr et dénigrer personne. Dans ce monde chacun de nous à sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tout les êtres humain. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre.... mais nous avions oublié. L'envie a empoisonner l'esprit des hommes. A barricader le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Notre savoir nous a fait devenir cynique. Nous sommes inhumain à force d’intelligence. Nous ne ressentons pas assez et pensons beaucoup trop. Nous sommes trop cultiver, mais nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaine la vie n'est plus que violence et tout est perdu... En ce moment même ma voix atteint des millions de gens à travers le monde. Des millions d'homme, de femmes et d'enfants désespérer. Victimes d'un système qui torture les faibles et emprisonnent des innocents.
    Je dis à tout ceux qui m'entendent, ne désespérer pas ! Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémère de l'avidité, de l'amertume de ceux qui ont peur du progrès qu'accomplie l'humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront et la liberté qu'ils avaient pris au peuple, va retourner au peuple ! Et tant que les hommes mourront, la liberté ne pourra pas périr. Shinobi ! Ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprisent et qui fait de vous des esclaves; en régiment toute votre vie et qui vous dit ce qu'il faut faire et ce qu'il faut penser !! Qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme de la chair à canon et qui vous traite comme du bétail ! Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumain ! Vous êtes pas des esclaves, vous êtes des hommes !

    Shinobi ne vous battez pas pour l'esclavage mais pour la liberté !! Il est écrit dans l’Évangile selon Salute, le royaume de dieu est dans l’être humain. Pas dans un seul humain, ni dans un groupe d'humain, mais dans tout les humains ! En vous ! Vous le peuple qui avait le pouvoir de créer des machines, le pouvoir de créer le bonheur. Vous, le peuple en avait le pouvoir ! le pouvoir de rendre la vie belle et libre ! Le pouvoir de faire de votre vie une merveilleuse aventure. Utilisons ce pouvoir ! Il faut tous nous unir ! Il faut nous battre pour un monde nouveau. Il faut nous battre pour libérer le monde ! Pour renverser les frontières et les barrières raciale ! Pour en finir avec l'avidité, avec la haine et l’intolérance. Shinobi, unissons nous tous !!!!! *


    Son discours raisonnera bientôt dans l'esprit des hommes du monde entier et prendra tout son sens une fois son rêve accomplie. Sethys en fera t-elle partie ? L'avenir nous le diras. Le silence s'installa un moment après les questions d'Akira. L'avait-il mit mal à l'aise ou cherchait-elle la réponse la plus approprié ? En tout cas, Sethys avait l'air de prendre certaine précaution.

    Je ne viens de nulle part. Répondit-elle sereinement en mettant fin à ce silence de mort. Si la question est de savoir si je suis ce que vous, citoyens, nommez une nunkenin, je peux répondre oui et non. Oui car je n’appartiens à aucune nation, comme tu viens de le dire, et non car je n’en ai trahi aucune non plus. On pourrait dire que… Aux yeux de vos lois, je n’existe pas. Ce qui est très bien comme ça, à vrai dire…

    Les doutes d'Akira se validaient. Elle était bel et bien une shinobi errante et cette scène macabre prenait tout son sens, c'était en quelque sorte son gagne pain. Il l'enviait quelques peu, elle qui était libre de vivre sa vie sans rien attendre de personne. Il se doutait qu'elle avait probablement fait l'objet de convoitise dans certaine nation afin de solliciter sa faculté à ne dépendre de personne. Choix judicieux de faire appel à ses services pour une des grandes nations, si elle se faisait prendre, le fait qu'aucun bandeau shinobi soit apparent, aucune chance de la relier au pays qui l'emploie. Si Akira était toujours un shinoi appartenant à Iwa, c'était pour son bon vouloir, il savait que son maitre le désignerait, lui, en tant que successeur si Hope Ayami venait à mourir. Cette position de tsuchikage ne pourrait qu'aller dans son sens en vue de ses projets. Mais il était bien trop tôt. Un mince sourire se dessina sur le village de la kunoichi.

    Peut-être te sentais-tu obligés de vérifier que je n’étais pas une ancienne citoyenne d’Iwa ? Ajouta Sethys, amusée. Je n’ai aucune preuve si ce n’est celle que je ne figure pas dans vos dossiers… Mais comme tu ne les as sans doute pas sous la main, seule ma parole devra compter. Un bien maigre poids, j’en conviens…

    Très bonne remarque. Un sourire ravageur se dessina également sur le visage d'Akira. Etant un shinobi complet, il savait parfaitement quels shinobis avaient déserté Iwa ses vingt dernières années. Sethys n'en faisait pas parti, c'était une certitude. Et même si c'était le cas, il n'en aurait rien fait. Logique, vu sa physionomie du monde, sauf si cette dernière avait accomplit un crime envers Iwa. Le ton qu'elle avait employé stipulait qu'elle commençait à faire confiance à l'ange blanc d'Iwa, tout en restant sur ses gardes. Ça allait de soit, étant une nukenin, elle ne pouvait savoir la réaction qu'Akira aurait. Mais visiblement, elle avait comprit qu'Akira était quelqu'un de réfléchit et si il aurait du se passer quelque chose, ça fait bien longtemps qu'Akira se serait occupé d'elle. Il ne se sentait pas menacé par elle, bien qu'il ne sache pas de quoi elle était capable, il avait installé une atmosphère posé et détendu. Mais elle ? qu'en pensait-elle ? Cette rencontre et la tournure qu'allait prendre cette discutions allait devenir de plus en plus intéressante

    Je ne savais pas que les ninjas avaient le droit de sortir de leur nation comme bon leur semble. Surenchérit-elle . T’es-tu lancé dans une grande escapade ou est-ce un simple voyage pour s’aérer la tête et quitter l’ambiance bien organisée de ta nation, Akira-san ? Etonnant que de choisir une destination comme celle-ci… Ce n’est pas la plus reposante, ni la plus belle

    Sa curiosité envers Akira se faisait plus prenante. Elle aurait put mettre un terme à cette conversation depuis un moment, mais il semblerait que l'Iwa-jin sollicite son attention. Elle marquait un point concernant Ame, mais elle était à coté de la plaque. Ayant acquis une certaine notoriété envers son village, il avait eu l'accord de son dirigeant de satisfaire sa soif de connaissance en quittant son village le temps qu'il lui faudra.

    Et bien, dit-il calmement en croisant les bras, il semblerait que tu commence à me faire confiance pour ainsi m'avouer une telle chose. Bon nombre de village ont du croiser ta route si mais déductions sont bonnes. Tu devrais garder ça pour toi à l'avenir Sethys, par chance, je ne fait pas parti de ceux qui chassent les ninja errant en vue d'une certaine somme d'argent, il regarda la scène une énième fois, tu dois valoir ton pesant d'or, ajouta t-il en souriant. Et non, tu ne viens pas d'Iwa, c'est certain.

    Akira n'avait pas totalement tord, il serait plus judicieux de garder cela pour elle à l'avenir. On sait jamais sur qui on peut tomber dans ce village où le crime règnait. De plus, elle ne le connaissait pas totalement pour le moment mais ça allait jouer en sa faveur.

    En général, Reprit-il, il nous faut l'accord de nos dirigeants pour quitter le village comme bon nous semble. Disons que je n'ai pas choisi Ame par hasard, ma mère étant né ici, je me devais d'en apprendre plus sur mon passé et mes origines. Faut croire que le destin nous à réunit ici, toi et moi...


    En disant cela, Akira savait que la curiosité de la jeune femme n'allait pas être satisfaite. Comment un ninja portant le bandeau d'Iwa pouvait-il avoir des liens avec un autre pays ? Bien des mystères entouraient l'ange d'Iwa, elle allait être surprise.

    Je t'envie quelques peu à vrai dire, enchaîna t-il, être libre est la plus belle des choses qu'on puisse souhaiter dans notre existence... Il est vrai que subir les ordres et les lois d'un pays n'est pas dans ma physionomie du monde... mais disons qu'ils m'ont aidé à devenir celui que je suis et à avoir un idéal bien précis de ce monde. D'autant plus que ce pèlerinage m'a ouvert un peu plus les yeux.

    Les choses sérieuses allaient enfin commencer.

    Que dirais-tu d'un monde sans frontières ? Lui demanda t-il en s'appuyant sur un muret. Où la liberté et la paix seraient mots d'ordre ?


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