Et toujours le rouge sur leur peaux qui fleurissait comme un cerisier à la mauvaise saison || FB || Akira
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Ayanokoji no Buzen Tsuchikage
Messages : 16 Date d'inscription : 22/05/2013
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Sujet: Et toujours le rouge sur leur peaux qui fleurissait comme un cerisier à la mauvaise saison || FB || Akira Dim 26 Mai - 22:50
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Sujet: Re: Et toujours le rouge sur leur peaux qui fleurissait comme un cerisier à la mauvaise saison || FB || Akira Mar 28 Mai - 4:35
Akira Satsuki
Une rencontre hasardeuse peut présager une destinée prometteuse
Quelles couleurs plus magnifique que celle du lever de soleil ? Cette nuance de couleur. Dégradé de rose, orange et jaune, ou autres variantes, a l'horizon. Derrière les montagnes aussi grande soit-elle, du pays de la terre. La réponse ? Peut-être l'inverse de ce phénomène.... Une lune, plus lumineuse que jamais, venant chasser le soleil afin de nous laisser hypnotiser par une nuit obscur et étincelante d'étoiles plus brillante que jamais ? Surement.... Ce spectacle, Akira venait d'y avoir droit, accoudé à la fenêtre d'une maison dépourvue de convivialité et de présence humaine, à par lui, bien entendu. Il s'était réveillé à l'aube, comme à son habitude, afin de profiter de la vue qu'il avait sur le lever du soleil. Une vue portant sur les chaines de massif rocheux, une étendue de pierre. Pas très emballant comme vue me direz-vous. Mais c'est dans cette maison qu'Akira avait atterrit lorsqu'il fut en age de se débrouiller tout seul. A l'age de neuf ans, pour être exact. Il en avait dix de plus aujourd'hui. Avait-il le choix ? Lui qui était dépourvu de famille et vue comme un étranger depuis son plus jeune age. Non, évidemment. Et si on lui aurait demandé son avis, il aurait répondu que ça n'avait pas d'importance. Cette journée s'annonçait habituelle, la chaleur n'allait en aucun cas changer ses habitudes et frappait déjà de toute ses forces dans le village. Pas si habituelle que ça en réalité, s'était le jour de son anniversaire... à la base. Mais qui s'en souciait ? Qui le savait ? Personne, bien évidemment. Notre Iwa-jin se redressa et prit le temps de faire bouillir un peu d'eau avant d'aller se pavaner sous une douche ne dépassant quinze degrés. Il adorait ça, cette sensation, cette eau froide, le faisant frissonner de toute part avant de se sécher sous un soleil brûlant au pied de sa fenêtre. Un bruit aiguë perça ses tympans, la tellière hurlait tel un enfant qui fit ses premières dents. Elle voulait simplement dire à Akira que l'eau était assez chaude. Il retira le récipient et se servit une tasse de thé aux herbes vertes.
Cela faisait plusieurs jour, ou du moins plusieurs années qu'Akira n'avait pas pris un jour de congé, lui qui prenait son rôle de shinobi très important. Il avait surement beaucoup de chose à prouver à ce village, voila pourquoi il restait que rarement à rien faire et enchaînait mission sur mission avec un taux de réussite de cent pour cent. Il était devenu l'un des shinobis les plus puissants du pays. Et il n'avait pas de raison particulière de rentrer non plus. Pas d'attache. Personne ne l'attendait joyeusement, fier de lui après la réussite d'une mission, prêt à le prendre dans ses bras, rassuré . Personne s'inquiétant pour sa santé ou sa vie. Il était seul. Une solitude qui le forgea tant bien que mal, lui ayant apprit les cruelles lois de la vie. Ça le rendait plus fort et plus déterminé que quiconque en ce monde. Solitude qui l'a suivit tout au long de sa vie. Solitude dis-je ? Non, en fait, il y a avait une personne qui avait pris soin d'Akira. Une seule. Pas n'importe qui. Un kage. Lui seul gardait un oeil sur Akira et sur ses hauts-faits. Il voyait en lui l'avenir. L'avenir du village et du monde shinobi. Il entretenait une relation de sensei stricte et intolérant. Akira n'avait pas le droit à la moindre erreur lors de ses entraînements acharné, ni à l'echec. Une des raisons qui a fait qu'Akira soit si puissant. Au fil de sa croissance, Akira le considérait comme le grand-père qu'il n'avait jamais eu. C’était son ami, son meilleur ami, son conseiller, un grand-père, son supérieur. Il avait toute les cartes en mains et ne pouvait qu’être le plus fort de tout les combattants.
Il sortit de chez lui en fin de journée afin d'apprécier ce maigre vent frais soufflé sur son visage. Il marchait d'un pas lent et sur de lui. Il avait fière allure et sollicitait le respect.Tant par sa prestance que par sa réputation. Mais, il était jalousé, ignorer, ô combien les villageois s'écartaient de son chemin voyant en lui une menace, une malédiction, venue d'un autre monde. Lui qui n'avait pas de famille et avait atterrit dans un berceau de papier au sain du village. Lui dont ses pupilles se changèrent d'un rouge écarlate, ressemblant à la couleur de sang, quand ses émotions basculèrent dans la colère ou la haine, Un démon, disaient certains habitants dénoué de coeur et de compassion pour cet enfant abandonné. Mais que pouvait-il y changer afin d’être accepté et d'etre vu comme l'un des leurs ? Rien. Si ce n'est prouver sa valeur au village qui l'avait recueillit, lui qui n'était qu'un bébé innocent. Il avait l'habitude de ce regard des autres et, avec maturité et sagesse, se contentait de traverser indéniablement les rues populaires et fréquentées d'Iwa. Cependant, une seule catégorie d'habitant voyait en lui un ange magnifique et d'une beauté sans pareille. Les femmes. Plus précisément, celle de son age, quand leurs montée d'hormones atteignent leurs apogée. Un charme et un charisme à en faire tomber plus d'une centaine à ses pieds. Le coté rebelle et solitaire ne manquant pas d'assurance, toujours sur de lui malgré le regard des autres. Elles adoraient ça.
Alors qu'il portait son regard sur un ciel bleu azur, négligeant ainsi son attention sur la rue, ce qui était normal, les rues commençaient à devenir de plus en plus calme, signe qu'elles se vidaient peu à peu. Il heurta une personne, une jeune femme pour être exact, ou elle le heurta, il était pas sur à vrai dire. Etant donné que certain passants se feraient un plaisir de bousculer l'Iwa-jin, surement pour lui rappeler qu'il est, et a toujours était, un étranger. Et cette idée paraissait plausible quand il vit cette dernière, d'un geste somptueux se réceptionner à l'aide de ses deux mains puis essayant de le balayer d'un coup de pied dans la foulée. Se sentait-elle surement menacée après tout ? Il avait été abasourdit, charmé, par la dextérité qu'avait fait preuve cette belle inconnue aux cheveux couleur ébène au point qu'il ne tenta point de l'esquiver. Cette vision magnifique perdit tout son charme quand elle s'entremêla les pinceaux dans sa robe en soie et retomba les fesses par terre. D'un coté, grâce à ça, il échappait de belle à se manger le sol. Un signe du destin sans doute. Alors qu'elle allait ouvrir ses lèvres, son coeur accéléra. Il se tenait debout, devant elle. Son regard se mélangeant dans le sien augmenta sa tension. Elle était d'une beauté ahurissante. Certainement une fille de son age, ou presque. De haute noblesse qui plus-est, vu le raffinement et la qualité de ses vêtements cachant un corps le faisant fantasmer. Là, le coup de grâce.
– Je...Je suis terriblement désolée, je...j'étais distraite. Je ne voulais pas vous agresser de la sorte, oh...pardonnez-moi!
La douceur de sa voix raisonna dans son esprit tel une mélodie pour enfant. Elle s'était imprégnée dans ses pensées. Elle se releva et s'inclina devant lui avec justesse et délicatesse. Les yeux d'Akira s'agrandirent, c'était la première fois que quelqu'un s'excuser de l'avoir bousculé. D'autant plus qu’il ne savait pas lui même qui était rentré dans qui. Il posa sa main puissante et rassurante sur son épaule afin qu'elle se redresse. C'était devenu une certitude, son geste n'était pas prémédité. Ça en disait donc long sur le type de femme qu'elle était. Une shinobi ? Probablement.
" Ne vous excusez pas... répondit-il calmement... J'étais moi-même distrait. C'est moi qui devrais m'excuser de vous avoir fait tomber... ajouta t-il, il lui prit sa main et lui porta un baiser en douceur. Je vous pris d'accepter mes excuses les plus sincères...., mademoiselle ? "
Il se redressa lentement. Il attendait de voir si cette ravissante jeune femme allait répondre à ses paroles. Mais s'était indéniable, il savait qu'elle allait lui répondre et allait poser la conversation. Elle l’intéressait, lui qui était du genre à ne pas sympathiser et être indifférent. Son instinct lui disait de rester.
Ayanokoji no Buzen Tsuchikage
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Sujet: Re: Et toujours le rouge sur leur peaux qui fleurissait comme un cerisier à la mauvaise saison || FB || Akira Jeu 30 Mai - 18:14
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Sujet: Re: Et toujours le rouge sur leur peaux qui fleurissait comme un cerisier à la mauvaise saison || FB || Akira
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