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 Et toujours le rouge sur leur peaux qui fleurissait comme un cerisier à la mauvaise saison || FB || Akira

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Ayanokoji no Buzen
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Ayanokoji no Buzen


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MessageSujet: Et toujours le rouge sur leur peaux qui fleurissait comme un cerisier à la mauvaise saison || FB || Akira   Et toujours le rouge sur leur peaux qui fleurissait comme un cerisier à la mauvaise saison || FB || Akira I_icon_minitimeDim 26 Mai - 22:50

PV : AKIRA SATSUKI
Elle s'excusait inlassablement encore et encore, parce que pendant qu'elle le faisait, elle ne pensait à rien. ~

C'était une rue exactement comme les autres, un jour qui n'avait rien d'extraordinaire en sois si ce n'est la chaleur insupportable qu'il avait fait pendant toute la journée. Le voile sombre qui enlaçait tendrement le village avait apporté une brise un peu fraîche plus qu’appréciable. Elle s'était arrêtée là simplement pour contempler la disparition du cercle mordoré avec une fascination enfantine. Tellement captivée qu'elle ne se rendais même pas compte des grognements insatisfaits des passants. C'était cela. Ça avait été une mission exactement comme les autres. Une infiltration lente qui avait durée une bonne semaine. Un quartier des plaisirs, une ville un peu en retrait, une transaction qui devait être interceptée entre deux nukenins dont l'un d'entre eux s'était rendu coupable du vol de certains secret Iwa-jin. Beaux vêtements, beaux sourires, de l'alcool.

Elle était encore couverte de sang. Elle l'avait égorgé dans son sommeil, elle avait été parfaite Tsuchikage-sama en personne l'avait dit. Pas un mot de trop, pas d'effusions inutiles. Juste ce qu'il fallait. Elle l'avait fait, comme elle l'avait toujours fait et désormais, comme toutes les autres fois elle était partagée entre la nausée et l'envie de pleurer. Elle ne céderait à aucun des deux, comme elle l'avait toujours fait. Elle était trop sensible une fois le masque tombé, une fois qu'elle prenait conscience de l'horreur. Alors elle séparait proprement les deux. Elle ne voulait pas. Le tatouage sur son bras gauche semblât la brûler comme pour lui rappeler la réalité. Elle était couverte de sang, les voilures d'or et d'argent de ses vêtements étaient rougis, il y en avait même sur certaines de ses mèches de cheveux. Elle le voyait dans le reflet du soleil dans ceux-ci. C'était répugnant mais fascinant à la fois. La rue se vidait peu à peu et bientôt elle serais remplie de shinobis qui , comme elle, rentraient de mission. Des gens qui comme elle n'avaient pas encore la force d'affronter leur familles ou pire, la solitude de leurs propres demeures.

Elle tourna légèrement le visage pour poser les yeux sur son reflet dans une vitrine. Baignée dans l'or et le sang, déesse de la guerre revenant de la bataille couverte d'incarnat. Elle se trouva répugnante, mais parfaitement captivée elle fut incapable de faire le moindre geste. L'horreur entière avait emprise sur son être. Elle ne voulais pas se voir comme ça. Elle ne voulait pas. Elle n'avait que vingt ans pourtant. Vingt ans et elle avait déjà bien trop de sang sur les mains. Le pire, le pire c'est qu'elle préférait encore ça à l'autre alternative que sa vie lui proposait. Elle avait eût le choix entre être une arme où un oiseau sans ailes. Elle préférait être tueuse pour la paix que pantin dans les mains de son père et son frère. Peu importe le prétendu amour que ceux-là lui portaient. Haruka n'était pas rentré encore à ce qu'elle avait pus entendre depuis son retour et il était hors de question qu'elle retourne là-bas en son absence. Les choses étaient bien trop étrange quand il n'était pas la pour la protéger de ces gens là. Des étrangers pour la plupart. Elle n'était pas...quelque chose que l'on pouvait vendre. Elle ne voulait pas.

Elle, s'était Ayanokoji no Buzen , unique princesse du richissime clan éponyme. Elle, c'était la petite princesse complètement détruite par les courûmes familiales. Elle, c'était la plus grande manipulatrice de Shoton depuis au moins six générations. Elle, s'était un sourire doux même lorsqu'elle était déchirée. La jeune femme parvint à détacher les yeux de son reflet pour constater que le monde avait continué de bouger. La rue, ce théâtre, ne l'avait pas attendue et avait construit sa pièce alentour sans jamais empiéter sur le monde parallèle dans lequel Buzen s'était enfermée pour réfléchir. Et elle se maudissait en silence. Elle se remit à penser. Que faire ? Que dire ? Où aller ? pas à la maison partout, mais pas là. Mais que faire ? Que penser ? Où... ?

Le monde s'écroula. Pas seulement celui de Buzen, mais les deux univers s'entrechoquèrent. La réalité se figeât, alors que la jeune femme basculait vers l'avant. réflexe. elle mit instinctivement les mains devant elle et amortis la chute. shinobi. une fois réceptionnée elle tenta une superbe balayette contre son agresseur mais trébucha dans ses voilures de soie. Les fesses sur le sol, les yeux écarquillés. pas en mission elle avait simplement été bousculée parce qu'elle était au milieux de la rue. Il n'avait pas fait exprès. Ses yeux chocolat qui rencontre des puits écarlates. comme le sang ses ses vêtements à elle. cheveux blancs. Un frisson. Elle entrouvris les lèvres.

Je...Je suis terriblement désolée, je...j'étais distraite. Je ne voulais pas vous agresser de la sorte, oh...pardonnez-moi! elle s'était relevée et s'inclinait avec application, ne cherchant même pas à savoir qui elle avait tenté de frapper. Elle s'excusait inlassablement encore et encore, parce que pendant qu'elle le faisait, elle ne pensait à rien.

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MessageSujet: Re: Et toujours le rouge sur leur peaux qui fleurissait comme un cerisier à la mauvaise saison || FB || Akira   Et toujours le rouge sur leur peaux qui fleurissait comme un cerisier à la mauvaise saison || FB || Akira I_icon_minitimeMar 28 Mai - 4:35


Akira
Satsuki

Une rencontre hasardeuse peut présager une destinée prometteuse


    Quelles couleurs plus magnifique que celle du lever de soleil ? Cette nuance de couleur. Dégradé de rose, orange et jaune, ou autres variantes, a l'horizon. Derrière les montagnes aussi grande soit-elle, du pays de la terre. La réponse ? Peut-être l'inverse de ce phénomène.... Une lune, plus lumineuse que jamais, venant chasser le soleil afin de nous laisser hypnotiser par une nuit obscur et étincelante d'étoiles plus brillante que jamais ? Surement.... Ce spectacle, Akira venait d'y avoir droit, accoudé à la fenêtre d'une maison dépourvue de convivialité et de présence humaine, à par lui, bien entendu. Il s'était réveillé à l'aube, comme à son habitude, afin de profiter de la vue qu'il avait sur le lever du soleil. Une vue portant sur les chaines de massif rocheux, une étendue de pierre. Pas très emballant comme vue me direz-vous. Mais c'est dans cette maison qu'Akira avait atterrit lorsqu'il fut en age de se débrouiller tout seul. A l'age de neuf ans, pour être exact. Il en avait dix de plus aujourd'hui. Avait-il le choix ? Lui qui était dépourvu de famille et vue comme un étranger depuis son plus jeune age. Non, évidemment. Et si on lui aurait demandé son avis, il aurait répondu que ça n'avait pas d'importance. Cette journée s'annonçait habituelle, la chaleur n'allait en aucun cas changer ses habitudes et frappait déjà de toute ses forces dans le village. Pas si habituelle que ça en réalité, s'était le jour de son anniversaire... à la base. Mais qui s'en souciait ? Qui le savait ? Personne, bien évidemment. Notre Iwa-jin se redressa et prit le temps de faire bouillir un peu d'eau avant d'aller se pavaner sous une douche ne dépassant quinze degrés. Il adorait ça, cette sensation, cette eau froide, le faisant frissonner de toute part avant de se sécher sous un soleil brûlant au pied de sa fenêtre. Un bruit aiguë perça ses tympans, la tellière hurlait tel un enfant qui fit ses premières dents. Elle voulait simplement dire à Akira que l'eau était assez chaude. Il retira le récipient et se servit une tasse de thé aux herbes vertes.

    Cela faisait plusieurs jour, ou du moins plusieurs années qu'Akira n'avait pas pris un jour de congé, lui qui prenait son rôle de shinobi très important. Il avait surement beaucoup de chose à prouver à ce village, voila pourquoi il restait que rarement à rien faire et enchaînait mission sur mission avec un taux de réussite de cent pour cent. Il était devenu l'un des shinobis les plus puissants du pays. Et il n'avait pas de raison particulière de rentrer non plus. Pas d'attache. Personne ne l'attendait joyeusement, fier de lui après la réussite d'une mission, prêt à le prendre dans ses bras, rassuré . Personne s'inquiétant pour sa santé ou sa vie. Il était seul. Une solitude qui le forgea tant bien que mal, lui ayant apprit les cruelles lois de la vie. Ça le rendait plus fort et plus déterminé que quiconque en ce monde. Solitude qui l'a suivit tout au long de sa vie. Solitude dis-je ? Non, en fait, il y a avait une personne qui avait pris soin d'Akira. Une seule. Pas n'importe qui. Un kage. Lui seul gardait un oeil sur Akira et sur ses hauts-faits. Il voyait en lui l'avenir. L'avenir du village et du monde shinobi. Il entretenait une relation de sensei stricte et intolérant. Akira n'avait pas le droit à la moindre erreur lors de ses entraînements acharné, ni à l'echec. Une des raisons qui a fait qu'Akira soit si puissant. Au fil de sa croissance, Akira le considérait comme le grand-père qu'il n'avait jamais eu. C’était son ami, son meilleur ami, son conseiller, un grand-père, son supérieur. Il avait toute les cartes en mains et ne pouvait qu’être le plus fort de tout les combattants.


    Il sortit de chez lui en fin de journée afin d'apprécier ce maigre vent frais soufflé sur son visage. Il marchait d'un pas lent et sur de lui. Il avait fière allure et sollicitait le respect.Tant par sa prestance que par sa réputation. Mais, il était jalousé, ignorer, ô combien les villageois s'écartaient de son chemin voyant en lui une menace, une malédiction, venue d'un autre monde. Lui qui n'avait pas de famille et avait atterrit dans un berceau de papier au sain du village. Lui dont ses pupilles se changèrent d'un rouge écarlate, ressemblant à la couleur de sang, quand ses émotions basculèrent dans la colère ou la haine, Un démon, disaient certains habitants dénoué de coeur et de compassion pour cet enfant abandonné. Mais que pouvait-il y changer afin d’être accepté et d'etre vu comme l'un des leurs ? Rien. Si ce n'est prouver sa valeur au village qui l'avait recueillit, lui qui n'était qu'un bébé innocent. Il avait l'habitude de ce regard des autres et, avec maturité et sagesse, se contentait de traverser indéniablement les rues populaires et fréquentées d'Iwa. Cependant, une seule catégorie d'habitant voyait en lui un ange magnifique et d'une beauté sans pareille. Les femmes. Plus précisément, celle de son age, quand leurs montée d'hormones atteignent leurs apogée. Un charme et un charisme à en faire tomber plus d'une centaine à ses pieds. Le coté rebelle et solitaire ne manquant pas d'assurance, toujours sur de lui malgré le regard des autres. Elles adoraient ça.

    Alors qu'il portait son regard sur un ciel bleu azur, négligeant ainsi son attention sur la rue, ce qui était normal, les rues commençaient à devenir de plus en plus calme, signe qu'elles se vidaient peu à peu. Il heurta une personne, une jeune femme pour être exact, ou elle le heurta, il était pas sur à vrai dire. Etant donné que certain passants se feraient un plaisir de bousculer l'Iwa-jin, surement pour lui rappeler qu'il est, et a toujours était, un étranger. Et cette idée paraissait plausible quand il vit cette dernière, d'un geste somptueux se réceptionner à l'aide de ses deux mains puis essayant de le balayer d'un coup de pied dans la foulée. Se sentait-elle surement menacée après tout ? Il avait été abasourdit, charmé, par la dextérité qu'avait fait preuve cette belle inconnue aux cheveux couleur ébène au point qu'il ne tenta point de l'esquiver. Cette vision magnifique perdit tout son charme quand elle s'entremêla les pinceaux dans sa robe en soie et retomba les fesses par terre. D'un coté, grâce à ça, il échappait de belle à se manger le sol. Un signe du destin sans doute. Alors qu'elle allait ouvrir ses lèvres, son coeur accéléra. Il se tenait debout, devant elle. Son regard se mélangeant dans le sien augmenta sa tension. Elle était d'une beauté ahurissante. Certainement une fille de son age, ou presque. De haute noblesse qui plus-est, vu le raffinement et la qualité de ses vêtements cachant un corps le faisant fantasmer. Là, le coup de grâce.


    – Je...Je suis terriblement désolée, je...j'étais distraite. Je ne voulais pas vous agresser de la sorte, oh...pardonnez-moi!

    La douceur de sa voix raisonna dans son esprit tel une mélodie pour enfant. Elle s'était imprégnée dans ses pensées. Elle se releva et s'inclina devant lui avec justesse et délicatesse. Les yeux d'Akira s'agrandirent, c'était la première fois que quelqu'un s'excuser de l'avoir bousculé. D'autant plus qu’il ne savait pas lui même qui était rentré dans qui. Il posa sa main puissante et rassurante sur son épaule afin qu'elle se redresse. C'était devenu une certitude, son geste n'était pas prémédité. Ça en disait donc long sur le type de femme qu'elle était. Une shinobi ? Probablement.

    " Ne vous excusez pas... répondit-il calmement... J'étais moi-même distrait. C'est moi qui devrais m'excuser de vous avoir fait tomber... ajouta t-il, il lui prit sa main et lui porta un baiser en douceur. Je vous pris d'accepter mes excuses les plus sincères...., mademoiselle ? "

    Il se redressa lentement. Il attendait de voir si cette ravissante jeune femme allait répondre à ses paroles. Mais s'était indéniable, il savait qu'elle allait lui répondre et allait poser la conversation. Elle l’intéressait, lui qui était du genre à ne pas sympathiser et être indifférent. Son instinct lui disait de rester.


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MessageSujet: Re: Et toujours le rouge sur leur peaux qui fleurissait comme un cerisier à la mauvaise saison || FB || Akira   Et toujours le rouge sur leur peaux qui fleurissait comme un cerisier à la mauvaise saison || FB || Akira I_icon_minitimeJeu 30 Mai - 18:14

PV : NOM & PRENOM
Après tout elle n'était pas comme les autres jeunes femmes de son âge, obnubilée par l'amour, l'avenir et le rapport à l'autre sexe. Sans doutes parce qu'elle avait assimilé depuis bien longtemps l'idée qu'on choisirai ces choses là pour elle...

Ô cruel dilemme que le sien. Buzen était partagée entre les coutumes de deux univers qui se rencontraient. Elle le regardait embrasser sa main, les lèvres légèrement pincées. Tout son être aurait du réprouver ce contact étrange dans la mesure ou même ses frères ne se permettaient pas ce genre de familiarités à son égard. Mais, son raisonnement fut court-circuité par la prise de conscience subite de l'impolitesse chronique dont elle ferais preuve en retirant sa main de celle et des lèvres de son locuteur. Ainsi donc, elle prit la sage décision de ne rien faire. Évidemment, il y avait l'inavouable vérité que la sensation de ses lèvres sur la peau de ses doigts avait quelque chose d'agréable, mais, il était évident qu'elle tairait cet inconcevable sentiment à jamais. Intolérable. Lorsqu'il avait lui-même relâché sa main, elle l'avait ramenée contre l'autre et reculé de manière quasiment imperceptible pour instauré un semblant de distance entre eux. Comme si ce geste dépourvu de sens concret, car elle ne le craignait pas, allait pouvoir briser le filin étrange qui s'était établit d'elle à lui depuis qu'elle avait par inadvertance plonger ses yeux aux saveur d'automne dans ses mers profondes. Elle ne savait pas bien ce que cela signifiait mais, elle avait la certitude que quelque chose à quoi elle n'avait jamais été préparée dans sa vie était en train de se produire. Non que ce soit désagréable.

Se réfugier derrière la seule barrière quelle pouvait dresser sans peine : les manières les plus parfaites qui soient. Être distinguée, mettre un mur. Un mur en elle et lui, entre elle et le monde, entre elle et l'inconnu. Mais pas trop, pour ne pas qu'il parte, juste assez. Assez pour dissimuler sa timidité. Elle ne voulait pas qu'il s'en aille, elle ne voulait pas être seule. Assurance. Faire quelque chose, vite. N'importe quoi, un mot, une geste, peu importe. Buzen n'essaya même pas de cacher l'agitation dans son cœur qui devait se refléter dans ses yeux. Et la situation semblait s'éterniser au fur et à mesure que s'effritait sa fausse assurance pour laisser entrevoir à qui voulait une confusion naïve , enfantine. Cette candeur et cet embarra propre aux gens qui avaient grandis sans contact avec la société, dont les traditions différaient de celles des autres.

Buzen souffla pour reprendre contenance. En vérité sa vision du temps avait été déréglée par la gène occasionnée par cet imprévu et par ces réactions étranges que l'étranger avait suscité en prenant les devants d'une façon qu'elle n'aurait jamais anticipée. Quelques secondes à peine depuis qu'il avait lâché sa main et désormais elle tremblait légèrement. Il aurait pus le remarquer en la détaillant avec un peu d'attention. Elle devait parler, elle devait lui répondre mais seulement comment se présenter à un inconnu dans une rue ? Comment masquer cette timidité inconcevable ? Ne pas paraître fragile, être forte jusqu'au bout. À n'importe quel prix. Ne plus penser. Parler.

Ayanokoji no Buzen. Enchantée. s'incliner légèrement, gracieusement, poliment. Bonne fille, gentille princesse, petit ange. pauvre enfant Ne vous inquiétez pas. J'étais plongée dans mes pensées et pas une seule seconde je n'ai pensé au fait que je gênais. J'ai eût de la chance d'être tirée de ma torpeur par vous, une autre personne se serais sans doutes montrée beaucoup moins bonne.

Un sourire radieux, celui d'une femme-enfant , une superbe jeune femme sincèrement heureuse. Heureuse parce qu'on avait été bon avec elle. Buzen détailla un instant son vis-à-vis, par curiosité, mais avec pudeur et discrétion. Pour cacher cette indélicatesse séraphique. De longs et somptueux cheveux d'un blanc lumineux, un regard époustouflant, des traits masculin mais, délicat presque aristocratiques et encore marqué d'adolescence. Si Buzen avait été un menteuse elle n'en aurait rien dit, Or elle ne l'était pas : cet homme était très beau et soudain, la jeune femme en pris conscience. Elle fut alors gênée de l'avoir ainsi observé et lui adressa un sourire très doux avant de détourner les yeux. Elle regarda la rue un instant et releva la tête vers son interlocuteur.

Vous permettez que nous nous écartions du milieux de cette rue ? Nous risquons d'avoir des ennuis.

Elle susurra, doucement pour ne pas le brusquer et ne pas s'imposer. Pourtant il était essentiel qu'il reste encore un peu avec elle. Oui, parce que sinon elle n'aurait plus de raison de ne pas rentrer. Elle fit quelques pas jusqu'au bord de la venelle, laissant le passage libre.

C'est vous n'est-ce pas ? L'élève du Tsushikage. Hanabusa-sama m'as déjà parlé de vous. Je pense que , objectivement, vous l'effrayez un peu.

Elle rit doucement, pour détendre l'atmosphère, et sans doutes d'auto-dérision aussi. Parce qu'elle se sentait stupide à faire des pieds et des mains -quoique discret et subtile- pour qu'il reste un moment. Après tout elle n'était pas comme les autres jeunes femmes de son âge, obnubilée par l'amour, l'avenir et le rapport à l'autre sexe. Sans doutes parce qu'elle avait assimilé depuis bien longtemps l'idée qu'on choisirai ces choses là pour elle et que de fait, elle n'avait jamais regardé les hommes de cette manière là.

Et à ce propos, je dois vous remercier. C'était la première fois que je voyais mon frère aîné dans de pareils états. Il est peut-être humain, tout comptes fait.

Et c'était vrai. Jamais auparavant Hanabusa n'avait été aussi méfiant par rapport à un jeune homme qui n'avait pas -théoriquement- la même influence politique que lui. Hanabusa n'était pas dupe, il était talentueux et très intelligent, ceci dit il savait parfaitement qu'il n'y avait pas la moindre chance pour lui d'être nommé kage. D'abord parce que dans son esprit le clan passait avant le village et ensuite parce qu'il était d'une certaine manière bien trop avide pour qu'on lui fasse pleinement confiance. Il était bien trop conservateur et traditionaliste pour qu'on le laisse prendre le pouvoir de quelque façon que ce soit. Ceci dit il avait toujours pensé que Haruka serai celui choisis. Forcément, il était l'un des meilleurs éléments, issue d'un milieux très noble, très riche et il était vanté dans tout le pays pour ses dons diplomatiques, ses capacités en temps que Shinobi et surtout son intelligence absolument terrifiante et in-quantifiable. Par ailleurs, il était bien plus éloigné des affaires du clan qu'aucun autre ne pouvais l'être.

Lorsqu'il était rentré un soir du conseil suprême, avec la nouvelle que le vieux chef du village avait pour favori -du moins c'est ce qu'il en avait conclut-ce jeune homme venu de nulles part son successeur, Buzen avait cru qu'il raserai le manoir sous la colère. Ce type était un démon, disait Hanabusa au comble de la colère. Zéro échec. Buzen elle-même, avançait-il, déjà connu ( au nombre d'une ou deux) des missions inachevées. Elle le génie de la maison, elle l'une des meilleur ninja du pays et le Kage en personne l'avait de nombreuses fois félicitée pour sa réussite, mais ce type, cette créature, cette chimère : jamais. Jamais. Elle ne l'avais jamais vu aussi furieux que ce jour là. Et elle n'en avait pas rit, bien trop surprise et désormais qu'elle y repensait elle se disait que ce n'était peut-être pas une mauvaise idée de mettre le jeune homme en garde sur les prédisposition au meurtre de sa famille.

Un sourire fleuris sur le visage de la jeune femme. Un sourire radieux et remplis de malice. Presque un sourire d'enfant, a moins que ce ne soit exactement ça en vérité. Le sourire radieux d'un enfant heureux de rien. Rien du tout et ça lui suffisait. Comment cette jeune femme si délicate et naïve pouvait-elle se transformer en une arme de grand envergure ?
Mais, si ce que l'on dit est véridique, alors moi, j'aurais plutôt tendance à vous trouver fascinant. J'ai bien essayé de me renseigner sur vous, mais ça à fort déplut au clan et on m'en à empêché. À se demander ce que diantre vous pouvez bien cacher sous votre Akagan. Le possédez-vous réellement ? Est-ce une rumeur que l'on colporte ? N'avez-vous vraiment jamais échoué ? Vous permettez que je sois curieuse à ce point ? Si ça vous gène je me tairais, promis.

Elle arrêta subitement de parler, les yeux pétillant de malice, pleine d'entrain et remplie de cette curiosité qui la caractérisait tant. Cette faim qui lui faisait momentanément oublié tout le reste : le trop plein de politesse, sa situation, la personne avec qui elle parlait. Tout, tout jusqu'à elle même.

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