Quand le Vent et l'Eau se rencontrent [pv Shieru]

Une ombre planait sur le Pays du Vent et son village militaire Suna, le spectre d'un conflit certain faisait son apparition dans l'esprit des dirigeants. Ce n'était pas de bon augure. Dans les quartiers privés de l'imposante bâtisse frappée au Kanji du vent, une femme se préparait, elle se préparait pour le rendez-vous qui allait marquer l'avenir diplomatique du pays, elle c'était la Kazekage, c'était moi.

Je pensais à ce que j'allais bien pouvoir dire, et justifier cette demande délicate auprès du chef militaire des forces de l'Eau. Trop de pensée couraient dans ma tête, trop de phrase hantaient mon esprit, je ne savais plus quoi penser ? Était-ce les prémices d'un trac ? Certainement, c'était le premier grand rendez-vous diplomatique que je faisais en tant que Kage depuis mon ascension ; les conseillers disaient qu'avec le temps ce genre d'émotions disparaîtraient. Quelle ironie du sort ... moi, qui ais sans doutes la plus grande confiance en soi de la famille manquer d'estime ? Leyla, tu serais là, tu rigolerais et t'adonnerais à ton divertissement favori : te moquer de moi. Je restais immobile devant mon miroir, brassant pensées sur pensées ...

L'image de mon visage dans ce morceau de verre froid était méconnaissable ... il était fermé, les yeux presque vides. Ça ne me ressemblait pas, moi qui a l'air si sérieux mais en même temps si joviale, afficher une telle face. C'était une tout autre personne. Pour une fois, je ne voulais pas suivre le protocole que m'imposait le conseil du village, ma tenue sera celle de tout les jours : un haut imitant le kimono dans la forme mais cent fois plus court, laissant apparaître mon nombril, et une longue jupe aux voiles légers laissant entrevoir quelques fois mes jambes. Je vissais mon bandeau de Suna au front, remplissais ma sacoche d'arme et pris mes deux lourdes et fidèles lames avec, je les accrochais dans mon dos.

Je sortis doucement de chez moi et rejoignis alors mes deux gardes du corps aux portes du village. Pour aller plus vite, j'allais de toits en toits, sautant haut dans les airs de telle façon à aller plus vite. Même si le temps de voyage pour rejoindre le Pays des Vagues (le lieu de rendez-vous) était très long, j'aimais la vitesse, elle me rassurait et m'assurait ne pas arriver en retard. Quand j'arrivai aux niveau des portes, je voyais deux grandes silhouettes se dessiner, une avec plusieurs parchemins apparents dans le dos et une autre aussi haute, plus fine avec une chevelure plutôt hirsute.

- " Ryû, Yoshiko, allons-y. "

Nous traversâmes le désert, Yoshiko connaissait particulièrement bien la route qui menait au port civil du Vent. Je ne voulais pas prendre le risque d'entrer dans le Pays du Feu, même si mon prédécesseur avait tout fait pour conserver de bonne relation avec les forces de la Feuille, nous sommes à l'état neutre dans nos relations et il faut qu'un incident mineur perturbe cette neutralité surtout la situation actuelle. Nous rejoignîmes le port civil au crépuscule, la journée passée dans la chaleur du désert m'avait fatigué et ce, même si mes attributs génétique me protège de toutes formes de brûlures.

Le bateau était près enlever les amarres, il faisait déjà nuit. La nuit avait quelque chose de poétique, et couplé au doux vacarme des vagues, cela rendait ce lieu magique et emplit de mystères. Nous voguâmes sur une mer d'huile, le doux bercement des vagues me fit dormir en moins de deux. Déjà un jour de voyage de fait, manque les quatorze autres.


Après quinze jours de voyage, après maintes escales, nous parvînmes dans une petit village du Pays des Vagues. Ce petits pays avait retrouvé sa richesse d'antan grâce aux nouvelles routes commerciales et n'avait plus besoin de dépendre du Pays de l'Eau ce qui en faisait un pays neutre. Comme le veut le protocole d'une première discussion, le lieu de rendez-vous doit-être neutre. La méfiance était quelque chose d'utile parfois mais complètement grotesque par moment. La prudence est bien meilleur trait de caractère, avec la prudence on s'attend pas au plus pire scénario alors que la méfiance ouvre l'esprit sur des situations négatives à l'extrême. Le rendez-vous était fixé dans une clairière de ce petit pays, à l'abri des regards indiscrets. Quelques troncs d'arbres fraîchement coupés servaient de table et de chaise. J'étais arrivé la première à ce que je pouvais voir :

- " Yoshiko, monte la garde aux alentours, que personne ne gène les discussions. Ryû tu restes près de moi. "

Yoshiko se contenta d'un signe de la tête et masque son visage à l'aide de son bandeau (qui était un bandana) et d'un foulard qu'il mettait sur la bouche. Ryû quand à lui émit un "okay" plein d'entrain et d'enthousiasme, comme si il allait frapper du Kirijin ... il en est absolument hors de question. Je sentis quelqu'un arriver, ou du moins un groupe de personne, le chakra était immense et imposant pas de doutes : c'était le Mizukage. Une phrase s'échappa de mes lèvres :

-" Bienvenue Mizukage-dono, je vous remercie d'avoir répondu à ma demande ". Dis-je avec le sourire.

Aujourd'hui était un jour important pour la nation de l'eau, j'allais rencontrer mon égal venant du village de Suna, le Kazekage ! C'était une bonne chose pour affiner nos relations et ainsi éviter qu'elles soient conflictuelles comme avec d'autres villages et puis, pendant que certains villages se cherchaient des ennuis d'autres devaient régler ceux de leur propre nation. Les villageois et les ninjas commençaient à se soulever contre moi comme si ils savaient comment il fallait diriger un village mais la chose était en réalité beaucoup plus complexe qu'il n'y paraissait, il y avait la paperasse et puis il fallait avoir les compétences nécessaires pour y être. C'est sûr que je n'étais pas le meilleur de tous les Mizukage mais ma puissance bien que peu vue laissait penser que je me plaçais dans le top 3.
Je pris mon chapeau de Kage pour ne pas que les Sunajins puissent penser que je suis un imposteur car le seul moyen de montrer ce chapeau était de l'avoir en sa possession et pour ça, encore fallait-il me tuer.
Nous étions tout de même censé partir au nombre de deux mais arrivé aux portes je pus voir qu'il y avait au moins 4 ninjas de plus mais je n'avais confiance quand Aoji et Sôsuke qui étaient à la base de fidèles amis en qui je pouvais placer tout ma confiance. Le voyage allait durer plusieurs jours car nous n'étions pas loin du point de rendez-vous, environ 3 jours.

Nous étions à pas loin de 30 kilomètres du lieu mais l'ambiance avait changé... Non tout n'était pas pas davantage sympathique, je sentais les regards de mes quatre autres ninjas me regarder, une envie ? De la jalousie ou du dédain ? Je ne savais pas mais une chose était sûr c'est que je n'allais pas supporter que cela se passe ainsi quand soudain une dizaine de shurikens sortirent de l'ombre de la forêt que l'on traversait, une embuscade !

- " Ninjas, en formation ! "

Une dizaine de nukenins nous entouraient, tous approximativement de rang C et B pour certains, mes deux acolytes se mirent autour de moi pour me protéger et les quatre autres un peu plus en avant mais d'autres ninjas commencèrent à les rejoindre, ils étaient maintenant une bonne vingtaine prêts à en découdre avec le chef militaire de Kiri mais le nombre d'hommes en face ne m'impressionnait guère car si ils voulaient jouer avec leur force numérique ils n'allaient pas être déçu du voyage !

Shieru - Meiton, Yami Bushin no Jutsu !

Je fis apparaitre une vingtaine de clones qui se ruèrent sur nos assaillants, les coups s'échangèrent mais nos adversaires étaient surmenés par le nombre de clone qui étaient dotés du quart de ma puissance. Mes doutes étaient fondés, leur niveau n'était pas au rendez-vous, ils ne sont même pas restés plus de 5 minutes.
Mes acolytes et moi repartîmes vers le lieu de rendez vous pour rencontrer le chef militaire de Suna mais je sentais toujours le regard des quatre autres ninjas m'épier, cela me semblait bizarre car ils ne furent pas attaquer durant l'embuscade mais si je commençais à montrer mes doutes, qui sait ce qui pouvait se passer. Il ne restait que quelques mètres avant de rentrer dans une magnifique clairière qui se trouvait à l'abri des regards, je m'approchai de Aoji tout en lui posant une sorte de sceau.

Shieru - " Si tu sens que ça va chauffer ou quoique ce soit, malaxe ton chakra et je saurai qu'il se passe quelque chose, j'emmène Sôsuke avec moi histoire d'avoir un garde mais toi je veux que tu surveilles ces quatre imbéciles ! Tu le sais que le village cherche à me renverser et je ne n'ai confiance quand peu de personne parmi mes ninjas et n'oublies pas que tu es mon ami avec Sôsuke, je vous connais depuis mes 15 ans et donc je ne veux pas qu'il vous arrive de mal, n'hésite pas à fuir si tu sens le danger, ce n'est pas une honte pour un ninja. "

Aussitôt avoir prononcer mes paroles de telle sorte que les quatre zigotos n'entendent pas je me mis en route avec mon garde Sôsuke, nous marchions doucement car malgré notre retard à cause de l'intervention des nukenins. J'étais une personne de posé qui n'aimait pas trop se presser. Le Kazekage était en réalité une femme, d'une grande beauté et qu'il avait l'air d'avoir une certaine sagesse... Nous ne pouvions juger d'une personne qu'à partir du moment où nous l'a cotayons, elle était entouré de quelques gardes qui eux devaient être fidèles ! J'avoue que j'éprouvais de la jalousie envers une telle complicité qu'elle pouvait sans doute avoir avec ses ninjas... Moi, si le dédain était armé, je serais surement mort mille fois. Elle afficha un sourire tout en me saluant comme il se devait.

Asuka - " Bienvenue Mizukage-dono, je vous remercie d'avoir répondu à ma demande ".

Shieru - " Bonjour Kazekage ! Je vous prie d'excuser mon retard mais nous avons été pris dans une embuscade de nukenins, il doit y avoir des taupes parmi mes ninjas. Mon village souhaite me voir tomber donc je ne doute pas que ces gens tentent de me tuer dès qu'ils le peuvent mais un de mes garde et ami les surveille en ce moment même, ils sont derrière moi à une centaine de mètres ! Mais commençons je vous prie ! Enchantez de vous connaitre vous et vos ninjas ! " Dis-je en me baissant pour les saluer.

L'espace de rencontre était dégagé mais les branches désordonnées des arbres laissaient passer qu'un petit filet de lumière. La fraîcheur forestière et les embruns de la mer me faisaient frissonner, je n'étais pas habituée à ce genre de climat même si une nuit dans le désert équivaut à toutes les températures glaciales. La présence du Mizukage se faisait attendre, je sentais une présence au loin mais celle-ci stagnait, même si la traque n'était pas mon fort je pouvais tout de même sentir les chakra aux alentours, mes dons dans ce domaine ne permettaient pas de déterminer le nombre exact.

Le stress et l'agitation montaient en moi mais j'essayais de canaliser tant bien que mal ces émotions. C'était mon premier rendez-vous diplomatique avec un chef des cinq grandes nations ninjas et je ne savais plus comment j'allais me débrouiller pour convaincre le chef des forces de la Brume de se rallier à ma cause. Les discours sur les principes de paix ne suffiront certainement pas, il ne faut pas oublier que les Kirijin restent égaux à eux-même, ils ne connaissent que la force comme moyen de discussion, peut-être que cet homme du brouillard se montrera plus civilisé que ces comparses. Les tensions politiques de Kirigakure étaient connues de tous et puis à force ce n'était plus une nouvelle vu que c'était devenu coutume en ces frontières. Je regardai l'arbre où était caché Yoshiko, rien ne bougeait, on ne pouvait le sentir ... ce n'est pas un Iruko pour rien, la limaille de fer présente dans son corps masque le captage du chakra, seuls les ninjas sensoriels expérimentés pourraient le trouver. Ce clan était très utile pour la pêche aux informations, c'était rare qu'ils se fassent repérer mais avec les talents des différents village la donne a dû changer. Je tournais ma tête vers Ryû, un marionnettiste hors-pair mais pas discret en revanche, j'approchais ma bouche de son oreille pour lui susurrer quelques mots :

- Quand Yoshiko fera le signal on utilisera la même formation que d'habitude.

Cette formation était la marque de fabrique de notre équipe, en effet ce ne sont pas de simples gardes du corps, ce sont avant tout mes amis. Avec le temps nous avons formés pleins de combinaisons aussi dévastatrices qu'astucieuses. J'attendais toujours assise sur mon tronc d'arbre devant une table de fortune , je relisais encore mes dossiers concernant ce qui avait déjà été fait en termes de relationnel. Le dossier n'était pas épais, ainsi j'étais la première Kazekage à entamer les discussions avec Kirigakure depuis un bon moment. Les présences se rapprochaient, je jetais vite un coup d’œil à mon argumentation et fermai le dossier contenant la situation. Le Mizukage arriva, un homme grand et jeune accompagné d'un seul homme se visage était fermé et gardait les mains dans sa veste. L'Ombre de l'Eau ne semblait pas pressé pour autant, il se posa tranquillement sur la table de réunion de fortune et me dit d'un ton très calme :

- Bonjour Kazekage ! Je vous prie d'excuser mon retard mais nous avons été pris dans une embuscade de nukenins, il doit y avoir des taupes parmi mes ninjas. Mon village souhaite me voir tomber donc je ne doute pas que ces gens tentent de me tuer dès qu'ils le peuvent mais un de mes garde et ami les surveille en ce moment même, ils sont derrière moi à une centaine de mètres ! Mais commençons je vous prie ! Enchantez de vous connaitre vous et vos ninjas !

Je me levais et lui rendis son salut avant de me rassoir doucement, Ryû en fit de même avec respect. Quelle cruche, j'avais oublié de poser mon chapeau de Kazekage sur la table, j'avais vraiment du mal avec cet uniforme moi qui a l'habitude d'être dans une tenue plutôt légère. Il n'avait pas l'air méfiant, si il l'aurait été il m'aurait demandé pourquoi je n'ai pas de chapeau, c'était déjà un bon point pour moi. Soudainement, je vis une petite étincelle dans l'arbre où était dissimulé Yoshiko, c'était le signal. Je dis calmement au Mizukage :

- Veuillez m'excusez, mais je crois qu'on ne va pas pouvoir commencer de suite. Yoshiko ! Ryû ! En formation !

Une espèce de liane noire faire de limaille de fer sortit de l'arbre d'où il était et se divisa en quatre pour tenir immobiles les membres du traître et Yoshiko sortit de son arbre pour se mettre devant le traitre de garde du corps. Ryû sortit son pantin Shintetsu qui était assez difforme et plaça le katana de celui-ci sous la gorge du Kirijin et quand à moi, je me déplaçais derrière le garde du Mizukage avec une petite boule de chakra Shakuton dans la main, l'autre main était en position du tigre, je dis alors :

- Tu bouges, tu finis en cendres.

La situation commençait à reprendre son calme. C'est alors que je vis Yoshiko faire mine de refaire des signes de mains pour mieux immobiliser sa cible, mais dans ses mudras était caché le nombre quatre fait avec ses doigts. Ce code, je le connaissais par cœur, mon camarade avait l'habitude d'user de ce genre de signe, cette excellente discrétion lui a valut de nombreuses mission d'infiltration menée à bien. Un ninja sortit des buissons lui aussi, il arborait le bandeau Kirijin. Dans mon deux trois boules semblables à de petits soleils se formèrent et je dis alors tout en gardant ma main droit en signe du tigre et l'autre à proximité du dos du premier garde :

- Shakuton Kajôsatsu no Jutsu. [Art de Manipuler l'Incinération : Le Meurtre par l'Évaporation]

Une des boules qui était dans mon dos fusèrent sur l'une des jambes du second traitre et la déshydrata, pour déshydrater le corps entier, il fallait que j'envoie aux moins une dizaines de boules non-stop sur ma victime. Le ninja tomba au sol en hurlant, je dis alors :

- Je pense que le reste du travail vous revient, il y en a trois autres ...

Je pouvais sentir l'odeur répugnante de la traitrise et du manque de loyauté, qu'y a-t-il de pire que le sentiments d'avoir été trahi, surtout par ses amis proche. Eux qui vous font de fabuleux sourires et qui vous poignardent dans le dos dès que l'occasion se présente. Ceux qui vous font des courbettes sont certainement les pires, ils vous traitent avec respect et par un beau jour, ce même respect éclate en mille morceau ... brisé par les ressentiments.

Je n'ai jamais connu ces terrains obscures, les Sunajins ont toujours été très loyaux avec leurs supérieurs, ceux qui ont tenté de trahir les maîtres ancestraux se comptent sur les doigts de la main. Plus aucun cas de traitrise à recenser depuis l'ère du Godaïme Kazekage Gaara, un homme légendaire qui est parvenu à unir tout le monde au village autours d'idéaux de paix. Revenons à notre rendez-vous diplomatique, nous fûmes dérangés par des traitres à leurs village. J'avais fait démonstration de mes talents au jeune Mizukage, oui c'est vrai j'avais un intérêt dans cette histoire, les actes sont plus convaincants que des mots mielleux.

Après mon intervention, le Mizukage questionna ses hommes qui gesticulaient à terre tels de misérables vers de terres qu'ils étaient. Ce n'était pas judicieux d'attaquer au moment où deux leader de grands village se réunissent. Je laissais le Mizukage s'occuper de ses hommes et me mis en retrait, il n'est pas en mon pouvoir de punir ces traitres, juste d'éviter que la réunion ne soit pas trop perturbée car c'était le sort de ma nation qui était en jeu. La menace Iwajin était belle et bien là, et il fallait avoir un solide entourage pour y faire face et Kirigakure est certainement le plus prometteur. Je regardais le jeune homme questionner ses ninjas, il semblait en colère : mépris et dégoûts étaient les maîtres mots. Il finit alors, par achever ses misérables avec son affinité spéciale.

La scène a laquelle je venais d'assister était effroyable, j'essayais de ne pas transcrire ce sentiment sur mon visage. Le traitre se fit littéralement dévoré par cette énergie néfaste. Le Meïton était un don très dangereux tant pour son utilisateur que pour l'adversaire, ce don dévore tout ce qu'il trouve sur son passage jusqu'à ne plus rien laisser. Le chef de la Brume se remit à la table, il scruta avec attention toutes les personnes se trouvant en ces lieux. Il se mit à parler, c'est là que la discussion diplomatique rentre en jeu :

- Mais dîtes-moi Kazekage !? Comment saviez-vous que ces ninjas étaient des traitres ? Vous avez essayez de les dénoncer pour sauvez votre peau ou quelque chose du genre ? Expliquez moi et après passons à l'essentiel de notre rendez-vous si vous me le permettez ! Laissez-moi entamer les questions à ce sujet pour après : Quels sont vos atouts militaires ? Et si nous faisions une alliance... Que m'apporteriez-vous ?

Les questions du jeune homme étaient plus qu'étrange, il me paraissait assez crédule mais si c'est celui qui me permettra de garder la tête hors de l'eau alors soit. Je gardais mon visage sans expression et je dis alors d'une voix douce sur un ton très poli :

- Quand on prépare un rendez-vous d'une telle envergure, on prend ses précautions, moi j'ai choisi de m'assurer que tout ce beau monde était là uniquement pour vous protéger. Comme ai-je fait pour savoir que c'était des traitres ? Yoshiko, explique tout au Mizukage.

Yoshiko, avait retiré son masque pour l'occasion, un visage masqué peut-être pris pour une insulte lors des rendez-vous diplomatiques. Mon ancien coéquipier pris alors la parole sous mon autorisation :

- Mizukage-sama, vos ninjas étaient armés et se cachaient tapis dans les buisson, j'ai pris ça pour une intention d'assassinat, ils étaient quatre. Notre Kazekage m'a confié la mission d'empêcher toutes personnes d’interférer dans ce rendez-vous et c'est ce que j'ai fais.

Je répondis alors :

- Alors rassuré ? Bien, poursuivons. Vous savez Mizukage-sama, loin de moi l'idée d'être méfiante, mais les informations militaires sont et resteront confidentielles tout comme les vôtres le resteront. Je doutes qu'on puisse dialoguer sur ce sujet dans lieux si ... mal fréquenté. Pour la seconde question, ce que vous venez de voir témoigne de mes intentions ? Je peux constater que vous connaissez des tensions politiques au sein même de votre village, Suna est prêt à vous soutenir pour repousser les rebelles.

Je fis une courte pause et je repris :

- Sinon, j'ai un atout que je peux dévoiler librement. Sunagakure dispose d'une excellente équipe de renseignements comme vous avez pu le constater à l'instant, je serais ravie de mettre cette équipe à votre profit pour vous assurer que vous voisins ne vous feront aucun mal ...[/color]

Shieru - Et bien, premièrement veuillez excuser ma naïveté mais comme vous l'avez sans doute devinez, mon village connait en effet de grosses tensions. Laissez-moi vous expliquer, il est vrai que je suis encore jeune, j'ai 19 ans et je ne suis pas très apprécié au sein de ma communauté ! Mais il reste quelques ninjas qui me sont fidèles bien qu'ils se font rares à présent. Je ne veux pas être aimé, juste respecté et pouvoir protéger mon village et ses habitants malgré ce qui me font subir !